Légendes, coutumes et croyances populaires Orage

Légendes, coutumes
et croyances populaires

Orage
 

Dans un grand nombre de communes on est encore persuadé que, pour les éloigner ou en neutraliser les désastreux effets, il faut mettre toutes les cloches en branle.
Ce préjugé ancien subsistera longtemps parmi les habitants de la campagne, fort peu disposés à croire à l'exactitude de la remarque faite par un savant physicien allemand, que le tonnerre est tombé dans une période de 33 ans sur 386 clochers où l'on sonnait et à tué 426 personnes.
Il est vrai que si, dans plusieurs localités, on met encore toutes les cloches en volée, comme on le faisait, il y a moins de deux cents ans, à Ramonchamp, pour préserver les campagnes des dernières gelées de l'hiver, cette pratique superstitieuse, n'est plus un reste de la vieille croyance qui attribuait à quelques sorciers le pouvoir de soulever des orages, de faire tomber de la grêle, mais bien un prétexte de faire une petite quête dans les environs.
On croit également dans plusieurs communes que, quand on entend le bruit du tonnerre avant l’Annonciation de Notre Dame (le 25 mars), ou pendant un des trois premiers jours du mois de mai, les vaches ne donneront que peu ou point de lait pendant le reste du mois ; ce qui fait dire qu'elles sont traites et qu'on n’a plus de lait à. en tirer, d'où vient le dicton des ménagères de Pouxeux,
Tonnerre en mai
Adieu les vaches à lait.






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire