Légendes, coutumes et croyances populaires Messe de minuit

Légendes, coutumes
et croyances populaires

Messe de minuit
 

A Labresse, au Tholy et dans quelques communes, on augure que le vent qui souffle pendant la durée de cet office sera le vent dominant pendant l'année suivante.
Dans les mêmes localités, ainsi que dans le village de Vagney, les habitants, désirant connaître quels seront les mois de cette année les plus remarquables par leur humidité et leur sécheresse, n'oublient pas encore, avant de se rendre à cet office de fendre douze oignons auxquels ils donnent les noms des douze mois de l'année et ils y introduisent une petite pincée de sel. Quand ils reviennent chez eux, ils examinent soigneusement chacun de ces oignons. Ceux, sur lesquels le sel s'est fondu plus ou moins complètement, annoncent des mois plus ou moins humides ; au contraire, ceux dont le sel est resté cristallisé présagent de grandes sécheresses dans les mois dont ils portent les noms.
La même expérience est faite aussi en Alsace.
Dans la Belgique, on jette une poignée de sel sur la table la veille de Noël, s’il se fond c'est un signe de mort (Coremans, ouvrage cité).

On est certain, en rentrant chez soi, de trouver fleurie une branche de cerisier mise dans un vase rempli d’eau avant d’aller à la messe de minuit.

On est persuadé, à Gerbamont, que les personne qui communient avec dévotion à cet office nocturne, et, assistent encore à trois messes le saint jour de Noël, n'ont à redouter, pendant la nuit, aucune apparition de fantômes ni de revenants, et qu’elles peuvent entreprendre de longs voyages sur mer et par terre, sans craindre aucun funeste accident.
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