Évêque titulaire

Évêque titulaire


Cet évêque n'a en fait pas de diocèse propre à gouverner, mais il lui est attribué le titre d'un ancien évêché, désormais disparu, pour justifier son élévation au rang d'évêque.

Ainsi, bien que sans fidèle, il peut être ordonné.

C'est le cas des évêques appelés à des fonctions administratives au sein de la curie romaine ou de la diplomatie vaticane, ou des évêques auxiliaires.

Une dénomination ancienne, obsolète depuis 1882, du siège titulaire, était diocèse in partibus infidelium (« dans les contrées des infidèles » : tels un ancien évêché d'Afrique du Nord comme Hippone, ou des États latins d'Orient, comme Édesse, Tripoli, Amorium, Ilium, etc), c'est-à-dire autrefois chrétiennes.

Cependant, des sièges titulaires portent le nom de diocèses disparus dont le territoire était situé dans des diocèses contemporains (Abercorn en Écosse, par exemple).

Un cas particulier est celui de Jacques Gaillot, qui, suite à son refus de démissionner de sa charge d'évêque d'Évreux, a été nommé évêque de Parténia, en Algérie, chaque évêque devant être titulaire d'un siège.

Le fait d'être évêque (théorique) d'un lieu mal situé est considéré par certains comme une sanction, d'autant plus qu'il n'a même pas la possibilité d'y résider.

Jacques Gaillot a été transféré à un siège fictif, mais non pas déposé, encore moins excommunié. C'est une sanction, mais adoucie.

Article détaillé : Siège titulaire.
En savoir plus :









 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire