Coule

Coule


L'antique pænula, planeta, casula, a évolué dans deux directions. Elle est d'une part à l'origine de la chasuble liturgique et d'autre part à l'origine du vêtement de chœur des moines, qui n'est autre qu'une ample chasuble dont les pans cousus ont formé les manches.

Le capuchon qui y est attaché, (en latin cuculla), lui a donné son nom de coule ou cuculle.

Ce vêtement très ample, souvent plissé et à longues manches, est porté par les moines pour se rendre à l'office et aux exercices de la vie communautaire (chapitre, réfectoire en hiver, parfois scriptorium).

La coule est noire pour les bénédictins et blanche pour les cisterciens et certaines communautés bénédictines méridionales (Olivétains). 

Cuculle ecclésiastique

Vêtement liturgique propre à la liturgie cartusienne, constitué par une ample coule plissée à double capuce - de type bénédictin, mais de couleur blanche - revêtue quotidiennement par le diacre à la messe conventuelle et, le dimanche et aux solennités, par le sous-diacre (actuellement par l'acolyte).

La cuculle ecclésiastique est également revêtue par le prieur pour la célébration des sacramentaux, en particulier le sacrement des malades, la levée de corps, les funérailles, les prises d'habit et professions, ainsi que par les prêtres qui remplacent le prieur ou remplissent des fonctions similaires, notamment pour apporter la communion aux malades.

Depuis l'introduction de la concélébration, dans certaines communautés, les prêtres concélébrants revêtent la cuculle ecclésiastique à la place de l'amict, de l'aube et du cordon.

La cuculle ecclésiastique ne doit pas être confondue avec la cuculle monastique qui est le scapulaire des Chartreux et leur tient lieu de seul et unique vêtement de chœur.








 

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