Apchon, fontaine St Mary
Saint
Mary prêcha dans la Haute-Auvergne, surtout dans la vallée du mont
Journal et tout le pays qui est compris entre Murat, Massiac et Brioude.
Il parcourait les campagnes, faisait bâtir des oratoires. Il ne serait pas étonnant que la paroisse de Saint-Poncy, dédié à saint Pontien, pape, mort quarante ans avant la venue de saint Mary en Auvergne, ne lui dût son origine. Saint Mary mourut avant saint Austremoine, qui lui fit bâtir une église ou chapelle auprés du mont Journal, et nommée aujourd'hui St-Mary-le-Cros. Sa mort arriva vers la fin du IIIè siècle
Le corps de saint Mary resta quelque temps dans ce lieu jusqu'à sa translation à Mauriac, c'est-à-dire au milieu du XIè siècle.
Ermangarde, comtesse d'Apchon, que l'on croit de la famille de Roche-Dagoux, ayant visité en grande dévotion les reliques de saint Mary, ne les trouva pas assez honorées et richement entourées ; en outre, le lieu de Saint-Mary ne lui parut pas d'un facile abord pour les pèlerins en hiver, à cause des neiges dont ces montagnes étaient couvertes une partie de l'année. Elle résolut d'en faire la translation à Mauriac on ne sait pas la raison qui l'aurait déterminée à ce choix.
Le convoi passa au château d'Apchon où, suivant la tradition populaire, le saint fit surgir une fontaine dans la cour du château et opéra plusieurs autres miracles durant le trajet. Le corps fut reçu à Mauriac en grande pompe, par Etienne, évêque d'Auvergne, son clergé et celui de la ville, le doyen à la tête. La chapelle qui devait recevoir les saintes reliques fut consacrée par l'évêque ; elles y furent déposées après cette consécration. Le chef du saint fut donné à l'abbaye de Beaulieu.
Il parcourait les campagnes, faisait bâtir des oratoires. Il ne serait pas étonnant que la paroisse de Saint-Poncy, dédié à saint Pontien, pape, mort quarante ans avant la venue de saint Mary en Auvergne, ne lui dût son origine. Saint Mary mourut avant saint Austremoine, qui lui fit bâtir une église ou chapelle auprés du mont Journal, et nommée aujourd'hui St-Mary-le-Cros. Sa mort arriva vers la fin du IIIè siècle
Le corps de saint Mary resta quelque temps dans ce lieu jusqu'à sa translation à Mauriac, c'est-à-dire au milieu du XIè siècle.
Ermangarde, comtesse d'Apchon, que l'on croit de la famille de Roche-Dagoux, ayant visité en grande dévotion les reliques de saint Mary, ne les trouva pas assez honorées et richement entourées ; en outre, le lieu de Saint-Mary ne lui parut pas d'un facile abord pour les pèlerins en hiver, à cause des neiges dont ces montagnes étaient couvertes une partie de l'année. Elle résolut d'en faire la translation à Mauriac on ne sait pas la raison qui l'aurait déterminée à ce choix.
Le convoi passa au château d'Apchon où, suivant la tradition populaire, le saint fit surgir une fontaine dans la cour du château et opéra plusieurs autres miracles durant le trajet. Le corps fut reçu à Mauriac en grande pompe, par Etienne, évêque d'Auvergne, son clergé et celui de la ville, le doyen à la tête. La chapelle qui devait recevoir les saintes reliques fut consacrée par l'évêque ; elles y furent déposées après cette consécration. Le chef du saint fut donné à l'abbaye de Beaulieu.
C'est l'âne porteur des reliques du Saint qui aurait fait jaillir une source en heurtant un rocher avec son sabot.
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