Tilly sur Seulles

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Tilly
 


Marie Martel est originaire du village de Cristot, situé à une dizaine de kilomètres de Tilly-sur-Seulles (Calvados).
Elle est connue pour avoir à plusieurs reprises de 1896 à 1899 déclaré avoir vu la Madone entourée d'anges, tout comme 3 religieuses institutrices de l'ordre des sœurs du Sacré-Cœur, leurs 60 élèves et des adultes se trouvant incidemment dans leur école.
Sa première apparition eut lieu à Tilly-sur-Seulles, le 25 avril 1896. Selon la vision de Marie Martel, la Vierge "était d'une beauté céleste, qu'elle était vêtue de blanc avec une ceinture bleue, que des roses d'or étaient posées sur ses pieds nus et qu'à ses pieds, sur une banderolle blanche, elle avait lu ces mots écrits en lettres d'or "Je suis l'Immaculée"".
La Vierge lui aurait demandée la construction d'une basilique pour invoquer Notre-Dame du Rosaire. Elle prétendait qu'elle lui parlait et lui disait à peu près la même chose qu'à Bernadette Soubirous. Marie Martel a raconté avoir eu aussi des apparitions du Christ, de saint Michel, de saint Joseph et de sainte Jeanne d'Arc.

A partir de ce jour, les croyants affluèrent dans le petit village de Tilly-sur-Seulles et une chapelle en bois fut érigée. Elle fut baptisée Notre-Dame de Tilly et Notre-Dame du Rosaire. Des boutiques furent construites où l'on pouvait y trouver médailles et cartes pieuses.


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Marie Martel était proche de la famille Husson-Carcenac, pour laquelle elle travaillera d'ailleurs en qualité de couturière. Mme Pauline Husson-Carcenac assistera à plusieurs extases de Marie Martel. Elle nous raconte que pendant les extases de cette dernière : "elle vit en permanence, tombant du ciel autour de la voyante, une pluie de lys et de roses, les fleurs préférées de la Mère de la Nativité".

En savoir plus : Les extases de Marie Martel
Dès le commencement de 1897, les extases deviennent plus longues, et surtout à partir du 2 février, ce n'est plus simplement le chapelet que récite la voyante, mais le Rosaire tout entier.
Le 25 mars 1897, Marie Martel eut une nouvelle apparition. Voici son récit : "J'ai vu, comme d'habitude, la Sainte Vierge entourée d'anges. A ses pieds, j'ai vu aussi la Mère Prieure (Mlle Husson-Carcenac), elle avait une couronne d'épines sur la tête. La Sainte Vierge prit cette couronne et la remplaça par une autre faite de roses magnifiques ; j'ai demandé alors à la Vierge de me donner la couronne d'épines... Enfin, j'ai pressenti qu'un grand malheur arrivait. J'ai vu la basilique."
Curieusement, Marie Husson-Carcenac (Mère de la Nativité) venait de décéder la veille le 24 mars 1897. Monseigneur Cosnilleau, alors directeur du Monastère du Mesnil-Saint-Denis, fut tout particulièrement ému par ce récit, car Marie Martel, évoque alors un fait troublant qu'elle ne pouvait connaître, ce dernier étant secret !
Mgr Cosnilleau nous raconte : "Lorsqu'une de nos religieuses prononce ses voeux solennels, le consécrateur pose sur sa tête une couronne d'épines. Je fais venir moi-même ces couronnes de Palestine. Cet emblème suit la religieuse pendant toute sa vie monastique, il reste toujours sous ses yeux pour lui rappeler que la vie n'est qu'une longue souffrance. Dans sa cellule cette couronne est placée sur une planchette. Une religieuse vient-elle à mourir, elle est couchée dans son cercueil la tête ceinte de sa couronne d'épines, qui l'accompagnera désormais après la mort, comme pendant la vie, sous les dalles du tombeau. La Mère de la Nativité, comme les autres, avait été soumise à cette coutume. Marie Martel, ignorait absolument tous ces détails, elle en a vu la réalité, elle a assisté à la glorification de la sainte Prieure au moment où elle fut couronnée de roses, car j'ai la conviction inébranlable que Mlle Husson-Carcenac était une sainte".

Le jeudi 20 juillet 1899, Marie Martel quitta Tilly-sur-Seulles en compagnie de Mme Pauline Husson-Carcenac, pour rejoindre le monastère du Mesnil-Saint-Denis, pour venir y faire la première des trois retraites demandées par la Sainte Vierge. Elle y séjournera jusqu'au 17 août 1899. En février de l'année suivante, elle revint dans notre commune pour y faire sa deuxième retraite, et en février 1903 pour sa troisième retraite.


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Marie Martel reviendra régulièrement en retraite au monastère du Mesnil-Saint-Denis : en novembre 1906, en novembre 1907, en septembre 1908, en décembre 1909. Elle nous dit : "Là-bas, c'est comme ici : ce n'est pas moi qui commande et je vous assure qu'il faut obéir, ce qui d'ailleurs est bien doux. Je suis introduite dans la communauté, au milieu des soeurs...J'ai ma cellule, mais pour celles qui font les premières retraites, elles sont à part. C'est la règle". Dans une lettre qu'elle adresse à l'abbé Guéroult, son Père Confesseur et Spirituel, elle nous dit : "Enfin, me voilà entrée en retraite avec mes bonnes petites soeurs. Je suis très contente de la faire avec les religieuses et parce que je suis toutes les instructions... Toutes mes petites soeurs sont très contentes de m'avoir, elles sont on ne peut plus gentilles pour moi. Quand elles me voient souffrante, cela leur fait de la peine. La Mère prieure est vraiment trop aimable pour moi : je suis toujours à sa table. Maintenant je vais vous parler des bonnes petites soeurs. Elles sont très gentilles pour moi. J'aime beaucoup la sœur Marie des Saints Anges et puis la bonne Maman Prieure. Elle ne sait pas comment me prendre pour me faire plaisir. Elle m'appelle "son bébé" mais, malgré tout, je me trouve bien loin de vous... J'ai toujours la sœur des Saints Anges avec moi quand mes prières sont finies ; elle est très gentille ainsi que la Révérende Mère qui m'aime beaucoup. Aujourd'hui, elle est venue réciter son Rosaire avec moi... Mers chères sœurs ont été heureuses de me voir car il y avait bien longtemps qu'elles le désiraient. Elles sont toujours très aimables pour moi. Elles sont bien dévouées, comme si j'en valais la peine !"


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Le 7 mars 1906, l'Évêque de Bayeux et le Pape Pie X font arrêter l'exploitation des apparitions. Il est désormais interdit de fabriquer et de vendre des objets et des images à l'effigie de Notre-Dame de Tilly qui ne sont pas reconnues par le Vatican (Réserves émises par décret du Saint-Office en date du 25 mars 1897).

Le 24 octobre 1913, Marie Martel, enfant de Marie, meurt. Après la vente du château du Mesnil-Saint-Denis en 1927, la famille Husson-Carcenac se retira définitivement  dans la commune de Tilly-sur-Seulles.
La chapelle Notre-Dame de Tilly, Reine du très saint Rosaire 
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(Traverser le bourg de Tilly en direction de Caen par la Départementale 13. Juste à la sortie du bourg, après l’église Saint-Pierre, prendre le petit chemin sur la droite. Un panneau de signalisation indique le chemin à suivre.)
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La chapelle a été construite dans les années cinquante sur l’emplacement même d’un ancien lieu de culte, lui-même bâti en 1897 "avec l’autorisation de Mgr Hugonin, évêque de Bayeux” et détruit par les bombardements de 1944.
Après guerre, la première messe pour la Reine du Très Saint Rosaire fut célébrée ici par l’abbé Gabriel, curé de Tilly, le 31 mai 1972 avec, cette fois, "l’autorisation de Mgr Badré, l’évêque de Bayeux".
Les murs de la chapelle sont tapissés d’ex-voto. Au milieu de la pièce,  on voit une bougie allumée et juste au dessus, la statue de la Vierge.

Sur le rebord de la fenêtre à l’intérieur de la chapelle,  se trouve un cahier d’écolier sur lequel les pèlerins laissent des petits mots.
Le site internet de Tilly : http://www.notredamedetilly.com/
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Les ex-voto


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 Les cierges et le cahier des intentions de prières

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Les pélerins déposent leur intentions de prière sous la staue de Notre-Dame
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Les pélerins déposent également des intentions de prières dans la cahier des intentions

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Le chemin de croix

1 commentaire:

  1. notre Dame du tres saint rosaire convertissez Lotfi guérissez Maryse venez vite a leur aide Merci Maman Marie

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