Sainte Véronique Giuliani

Sainte Véronique Giuliani

Sainte Véronique Giuliani

   

Elle est née le 27 décembre 1660 à Mercatello sul Metauro, petite ville du duché d'Urbino (aujourd'hui dans les Marches).

Elle est baptisée sous le nom d’Orsola (Ursule).

C'est la cinquième et dernière enfant du couple Giuliani, elle sera très gâtée par son père et ses sœurs aînées.

D’un tempérament ardent, elle sait vite profiter de cette prédilection à son égard.

Sa mère meurt quand Orsola est âgée seulement de 4 ans.

1660-1677 :

La famille est très chrétienne, et l’âme de la petite fille ne tarde pas à s’ouvrir à la présence divine.

Devant certains tableaux religieux qui se trouvent dans la maison, elle parle à Jésus-Enfant, et vient souvent jouer avec lui.

Le récit de la vie des ascètes, et surtout celui de sainte Rose de Lima, la touche de manière intense.

Orsola rêve d’égaler ces géants de la vie pénitente.

Elle rêve aussi d’apprendre l’oraison silencieuse, et s’y adonne en méditant les mystères de la Passion.

Cette orientation sera déterminante pour sa spiritualité.

L’enfant se sent également intensément attirée par l’Eucharistie, et elle obtient à l’âge de 10 ans de pouvoir faire sa première communion.

Ce sera pour elle une expérience inoubliable, et le début de son désir de devenir religieuse.

À 17 ans, Orsola obtient de son père la permission de d’entrer au couvent des clarisses de Città di Castello (en Ombrie).

1677-1681 :

Première étape de sa vie religieuse. Elle prend le nom de Véronique et mène rapidement une vie très pénitente.

Elle doit apprendre à s’adapter à la vie conventuelle. Il lui faut dépasser en particulier l’incompréhension de ses confesseurs.

Elle apprend ainsi à n’avoir véritablement qu’un seul maître pour la guider : Jésus lui-même.

1681-1697 :

C’est la période des grandes grâces mystiques.

En 1688, âgée seulement de 28 ans, elle est nommée maîtresse des novices, charge qu’elle conservera presque sans interruption jusqu’à la fin de sa vie.

En 1694, Véronique vit l’expérience du mariage mystique.


Sainte Véronique Giuliani

Deux ans plus tard, Jésus blesse visiblement son cœur avec une flèche (cette blessure saignait de manière manifeste).

Le 5 avril 1697, Véronique reçoit la grâce des stigmates aux mains, aux pieds et au côté.

Elle raconte dans son Journal que « des plaies de Jésus sortirent des traits de feu » : quatre prirent l’aspect de clous, et le cinquième prit la forme d’une pointe de lance scintillante (la blessure au côté).

Elle écrit : « Je ressentis une terrible douleur, mais en même temps je compris clairement que je venais d’être entièrement transformée en Dieu ».

Les marques des stigmates demeurèrent visibles durant 3 années qui correspondirent avec la mise en examen de la religieuse par le Saint-Siège.


Sainte Véronique Giuliani

À la fin de l’enquête, elle fut rétablie dans tous ses droits et sa liberté d’action. On prit conscience alors de son haut degré de sainteté.

1697-1716 :

Il s’agit pour Véronique d’une nouvelle étape de purification et de progrès spirituel.

La spiritualité de la Passion y occupe désormais toute la place. Le désir du Ciel devient son unique raison de vivre.

1716-1727 :

Véronique devient abbesse de son monastère, et le restera jusqu’à sa mort.


Sainte Véronique Giuliani

Elle meurt le 9 juillet 1727, en prononçant ces derniers mots : « L’Amour s’est laissé rencontrer ! C’est la raison de ma langueur. Dites-le à toutes : j’ai trouvé l’Amour ! »


Sainte Véronique Giuliani

Son évêque fit immédiatement ouvrir le procès informatif en vue de sa béatification. La première biographie de la sainte parut en 1728.

Véronique fut béatifiée le 17 juin 1804, et canonisée le 26 mars 1839.

L’Église la fête le 9 juillet, jour anniversaire de sa mort.

Pour obéir aux ordres de ses confesseurs successifs, durant 33 ans elle rédigea son Journal « Il Tesoro Nascosto » . Il s’agit d’un écrit monumental qui compte 22 000 pages manuscrites ! Ce texte demeura inédit jusqu’à la fin du XIXe siècle.

 


Statue de Véronique Giuliani à Mercatello sul Metauro

 

Attributs : Couronne avec épines, embrassant la croix.
En savoir plus :

L'apparition de la Vierge Marie
En 1664, la Vierge Marie portant l'Enfant Jésus lui apparaît pour la première fois à Mercatello sur Metauro.
En 1677, elle entre au couvent des capucines de Castello. Elle y eut de nombreuses visions du Christ, des anges et de la Vierge Marie, mais aussi des persécutions diaboliques.






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