Roncevaux : La collégiale d'Orréaga/Roncevaux

Roncevaux : La collégiale d'Orréaga/Roncevaux
Notre-Dame de Roncevaux (Orreaga-Roncesvalles)


Roncevaux : La collégiale d'Orreaga/Roncevaux


La collégiale Santa Maria.
L'église, construite en pierre calcaire d'Oroz-Betelu, entre la fin du XIIème siècle et le début du XIIIème siècle, en remplacement du temple primitif, est de style gothique français, à trois nefs, dont une nef centale deux fois plus large que les bas-côtés, voûte sur croisée d'ogives et chevet pentagonal.

Ce chevet est percé de larges baies gothiques décorées de vitraux modernes.
  
La façade est flanquée, sur sa gauche, d'une tour qui conserva son aspect défensif original.
A l'intérieur du temple, l'autel principal est présidé par Notre-Dame de Roncevaux, belle image gothique en bois revêtue d'argent et d'ornements dorés.

Le cloître primitif a été détruit en 1600 par de fortes chutes de neige, puis reconstruit au cours du XVIIe siècle.



  
Notre-Dame de Roncevaux

Notre Dame de Roncevaux est sans doute la Reine des Pyrénées navarraises. La confrérie dévouée à elle fut refondée en 1985, et elle est de nos jours la plus importante dans la Comunidad Foral, avec plus de trois mille confrères.
Le 8 septembre, fête de la naissance de Marie, on célèbre le jour de Notre Dame de Roncevaux. Pourtant, la plupart des gens des villages et des vallées voisines font le pèlerinage à pied au printemps.
Pendant les mois de Mai et Juin, les habitants des vallées d'Aezkoa, Arce et Erro, des localités de Luzaide-Valcarlos, Aurizberri-Espinal et Auritz-Burguete, et des paroisses d'Aoiz et de San José de la Chantrea à Pampelune marchent à pied pour rendre hommage a Notre Dame de Roncevaux. 
 

Le miracle de Roncevaux


 

Le miracle de la Vierge de Roncevaux s'offrit pour la première fois aux yeux de quelques bergers qui se trouvaient dans la Vallée des Ronces.

Un magnifique cerf leur apparut soudain avec, entre ses bois, une Croix qui flambait comme l'or.

Ils le suivirent jusqu'à une fontaine où ils le virent plier le genou et regarder vers le ciel. Lueurs, cantiques sacrés...

Plusieurs jours durant se renouvela ce prodige.

L'évêque de Pampelune n'y crut pas, mais un ange, la nuit en songe vint lui révéler les desseins de la Sainte Vierge. 

Le roi de Navarre, en lutte avec les infidèles d'Almanzor ne put venir, mais la reine doña Oneca, suivie de l'évêque et de nobles chevaliers montèrent de Pampelune à Roncevaux.

C'était un samedi, la petite troupe campa la nuit venue dans la prairie signalée par les bergers et le miracle se produisit une fois de plus !

On fait creuser la terre (c'est l'habitude dans ce genre de situation) et la pioche rencontre une niche et à l'intérieur l'image de la Vierge.

Le cantique qui descendait du ciel était le salve regina.

Ainsi, répété au monastère de Roncevaux, les pèlerins de Compostelle apprenaient durant leur séjour le plus beau des cantiques. 


Au col d'Ibañeta, une stèle trilingue raconte :


 EMEN.ERRATEN.DA.SALVE.BATORREAGAKO.ANDREDEN.A.MARIARI 
        Ici on chante un salve regina à N.D. de Roncevaux 







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