Le
miracle de la Vierge de Roncevaux s'offrit pour la première fois aux
yeux de quelques bergers qui se trouvaient dans la Vallée des Ronces.
Un magnifique cerf leur apparut soudain avec, entre ses bois, une Croix qui flambait comme l'or.
Ils le suivirent jusqu'à une fontaine où ils le virent plier le genou et regarder vers le ciel. Lueurs, cantiques sacrés...
Plusieurs jours durant se renouvela ce prodige.
L'évêque de Pampelune n'y crut pas, mais un ange, la nuit en songe vint lui révéler les desseins de la Sainte Vierge.
Le
roi de Navarre, en lutte avec les infidèles d'Almanzor ne put venir,
mais la reine doña Oneca, suivie de l'évêque et de nobles chevaliers
montèrent de Pampelune à Roncevaux.
C'était
un samedi, la petite troupe campa la nuit venue dans la prairie
signalée par les bergers et le miracle se produisit une fois de plus !
On
fait creuser la terre (c'est l'habitude dans ce genre de situation) et
la pioche rencontre une niche et à l'intérieur l'image de la Vierge.
Le cantique qui descendait du ciel était le salve regina.
Ainsi, répété au monastère de Roncevaux, les pèlerins de Compostelle apprenaient durant leur séjour le plus beau des cantiques.
Au col d'Ibañeta, une stèle trilingue raconte :
EMEN.ERRATEN.DA.SALVE.BATORREAGAKO.ANDREDEN.A.MARIARI Ici on chante un salve regina à N.D. de Roncevaux
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