Pontmain
La basilique Notre-Dame
La pose de la première pierre eut lieu le 17 juin 1873.
Le sanctuaire, béni le 27 juin 1877, achevé le 10 mai 1888, fut consacré le 15 octobre 1900.
L'église fut honorée au titre de Basilique le 21 février 1905.
La colonne de l'apparition
La colonne de l'apparition
Sur l'esplanade on voit une statue de la Vierge que l'on appelle la colonne de l'apparition.
Cette
esplanade était le champ au-dessus duquel Marie apparut, à l'endroit
même de la colonne mais bien plus haut puisque, de la grange, les
enfants la voyaient à plusieurs mètres au-delà du toit de la maison
Guidecoq.
Dès
le 8 février 1871, l'Abbé Guérin (curé de Pontmain) pouvait écrire à
son évêque, Monseigneur Wicart, qu'on lui avait promis le terrain en
question.
Quelques
mois plus tard (le 27 juin 1871), le propriétaire, Monsieur Morin du
Tertre, renonçant à ses droits, s'écriait joyeusement : "Ce champ ne
m'appartient plus, la Sainte Vierge me l'a volé !". Le mot resta : on
parle du "champ volé" ou "champ de la Vierge".
Le 16 juin 1871, une première statue avait été érigée sur la colonne.
D'autres lui succédèrent, de diverses grandeurs, en divers matériaux.
Celle
qui se trouve aujourd'hui sur la colonne est en bronze peint et date du
cinquantenaire (1921). Elle représente Marie telle qu'elle se montra
dans la quatrième phase de l'apparition : les yeux doucement baissés,
elle semble regarder à la fois la croix de son Fils et la foule. Joseph
Bardebette disait qu'alors "son visage était empreint d'une tristesse
indicible".
Les premiers pélerinages se faisaient en plein air, "au champ de la Vierge", autour de la colonne.
Aujourd'hui
encore, les pélerins aiment se recueillir devant la statue de
Notre-Dame. Lors des grandes fêtes de l'été, ils sont des milliers
rassemblés sur l'esplanade pour chanter Marie et participer à
l'eucharistie.
La Chapelle des Lumières
La chapelle des lumières (vue de l'extérieur)
La
chapelle des lumières est un lieu de prière est ouverte le jour et la
nuit. Elle a a été conçue et aménagée pour l’année mariale 1987-1988
afin que brûlent au mieux les cierges qui sont offerts.
Le chœur
La croix rouge sang
Au fond du chœur, sur une fresque qui chante l'ascension des créatures autour du Christ, se détache la croix rouge sang.
En regardant cette croix, on comprend à quel point, en Jésus Christ, Dieu "se saigne", "se passionne" pour nous, ses enfants.
Les vitraux
Sur
le vitrail de gauche, c'est Mélanie et Maximin, deux enfants de La
Salette. En 1846, ces deux enfants accueillent le message de l'Evangile
que vient leur rappeler Marie : "Convertissez-vous", "Cessez de vous
détourner de Dieu".
Sur
le vitrail de droite, c'est Bernadette, à Lourdes en 1858. Par elle,
Marie nous invite à une attitude de pauvre. "Pénitence ! Pénitence !
Pénitence !". Nous voici appelés à quitter nos appétits de possession,
de jouissance, de succès éphémères, pour nous ouvrir au Dieu de Jésus
Christ. En lui, nous sommes un peuple de frères.
Sur
le vitrail du centre, c'est l'évènement de Pontmain. Une communauté de
croyants est réunie le soir du 17 janvier 1871, à Pontmain, autour des
quatre voyants, dont Eugène et Joseph Bardebette.
MAIS PRIEZ MES ENFANTS DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS
MON FILS SE LAISSE TOUCHER
Tel est le message évangélique que leur rapporte celle qui fascine leur regard.
L'autel
L'autel,
le centre de vie de la Basilique. C'est là que les croyants sont
invités à se rassembler pour partager la vie de Jésus ressuscité. Marie
ne vient-elle pas pour nous conduire à son Fils.
La chapelle de la Vierge
La statue de marbre blanc qui autrefois se trouvait à la place de l'icône est l'œuvre du sculpteur Vallet.
Elle fut bénie le 17 janvier 1904 et elle fut solennellement couronnée le 24 juillet 1934.
Les voyants estimaient que cette statue était modelée avec art mais qu'elle ne donnait pas une juste idée de l'apparition.
Eugène
et Joseph n'ont pas caché leur déception. Dans une lettre du 30 août
1902 adressée au sculpteur lui-même, Eugène remarquait que cette Vierge
paraissait beaucoup trop âgée, qu'elle posait et que la façon dont elle
présentait le crucifix était maniérée. Le 17 août 1909, Joseph ne se
montrait pas plus indulgent.
La
plupart des pélerins ne partagent pas cet avis. Beaucoup d'entre eux,
tiennent à monter jusqu'à la chapelle de la Vierge pour déposer là le
fardeau de leurs soucis, prier avec confiance, dire le chapelet.
Souvent, ils offrent une "votive" dont la flamme exprime une supplique, une action de grâce, une volonté d'espérance.
Des milliers de votives brûlent chaque année devant la statue de Notre-Dame.
Les vitraux y racontent l’histoire de l’apparition.
L'icône de Pontmain
La
Vierge Orante. L'icône offre les mains suppliantes de la Vierge : elle
est là, debout dans l'attitude de l'intercession. La parole de Jésus sur
la Croix, adressée à sa Mère : "Femme, voici ton Fils" institue Marie
dans cette dignité d'intercession maternelle.
La
croix. En regardant l'image, nos yeux se fixent sur la Croix, tout
autant que sur le visage de la Vierge elle-même. Le centre de l'icône
est cette Croix, qui se dégage tout en rouge sur le fond bleu de la robe
étoilée de la Vierge.
L'icône de Makow
A
l'entrée de la basilique, se trouve la reproduction d'une icône vénérée
sous le vocable Notre-Dame des Familles. L'icône originale date de
1590, elle appartient au sanctuaire polonais de Makow qui, depuis 1986,
est jumelé à celui de Pontmain.
Le podium
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