Miracle Eucharistique Marseille-en-Bauvaisis 1533


Miracle Eucharistique Marseille-en-Bauvaisis 1533

Miracle Eucharistique Marseille-en-Bauvaisis 1533
Chapelle de la Sainte Hostie
Source photo : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marseille-en-Beauvaisis

 
Marseille-en-Bauvaisis est une petite ville située à une vingtaine de kilomètres de Beauvais.
Dans cette modeste localité, tout près de l'église principale, se trouve une petite chapelle appelée "Chapelle de la Sainte Hostie".
Elle fut édifiée en souvenir d'un prodige eucharistique survenu en ce lieu en 1533.
Le jour de Noël 1532, des voleurs pénétrèrent dans l'église paroissiale, forcèrent le tabernacle et volèrent les objets sacrés et ce qu'ils contenaient.
Une fois dehors, ils voulurent se débarasser des hosties consacrées et les jetèrent dans un buisson.
Pour qu'on ne les voie pas, ils les recouvrirent à l'aide d'une pierre.
C'était l'hiver, il faisait froid et les jours suivants il neigea.
Toute la région était recouverte d'un beau manteau blanc.
Le jour du nouvel an, un homme nommé Jean Moucque, qui passait par là, fut surpris de constater qu'un coin de terre était entièrement dépourvu de neige.
Il s'agissait d'une tache d'environ deux mètres de diamètre qui, au milieu de tout ce blanc, sautait aux yeux.
S'approchant pour essayer de comprendre cet étrange phénomène, il vit la pierre, la poussa et trouva les hosties qui avaient été volées et que tout le monde recherchait dans la petite ville.
Il en émanait une lumière et une chaleur qui avait empêché la neige de se maintenir au sol.
Jean courut avertir le curé.
Il reconnut les hosties à la façon dont elles étaient faites : c'était bien celles qui avaient été volées dans son église.
Elles furent rapportées à l'église en procession, avec les gens de la paroisse, et exposées à la vénération des fidèles.
Les jours suivants, eurent lieu plusieurs guérisons de personnes venues prier là où on avait retrouvé les hosties.
L'endroit fut protégé, pour empêcher qu'il soit piétiné.
Puis, l'on y construisit une chapelle qui était visitée chaque jour par de nombreux pèlerins dont certains venaient de loin.
Pourtant, c'est dans ces années là que le calvinisme se diffusa à Beauvais.
L'archevêque de la ville, Mgr Odet de Coligny qui avait été créé cardinal par Clément VII, précisément en 1533, fut déposé en 1563 par Pie IV, car il avait embrassé les erreurs de cette hérésie.
Son vicaire, Mgr Boutiller, passa lui aussi au calvinisme.
On raconte que ce vicaire était irrité par les guérisons miraculeuses qui advenaient à Marseille-en-bauvaisis.
C'est pourquoi il envoyat un prêtre consommer les hosties du miracle, pour qu'on en parle plus.
De fait, après cela les guérisons cessèrent.
Mais les habitants du lieu n'oublièrent jamais ce miracle.
La chapelle de la Sainte Hostie existe toujours et elle est conservée avec soin et dévotion.
Durant la deuxième guerre mondiale, elle fut endommagée, mais immédiatement restaurée.
Aujourd'hui encore, elle est visitée par des pèlerins.
Tous les ans, le 2 janvier, une messe solennelle y est dite pour commémorer les hosties retrouvées.
Source :
  
En savoir plus :
http://jeannedarc-versailles.com/Exposition-sur-les-miracles.html


Marseille-en-Beauvaisis
La chapelle des Saintes Hosties


La chapelle des Saintes-Hosties, construite en pierre et brique près de l'église.

Pendant les fêtes de Noël 1532, un ciboire en argent doré fut volé dans l’église de Marseille. 

Les voleurs enveloppèrent les hosties dans un paquet qu’ils abandonnèrent dans un buisson tout proche, après y avoir posé un caillou. 

Les hosties furent découvertes quelques jours plus tard, le 1er janvier 1533. 

Une croix entourée d’un buisson épineux fut construite à cet endroit. 

Le bruit courut que ce lieu, devenu saint, avait le pouvoir miraculeux de guérir diverses maladies. 

Les malades affluèrent, dont certains se retrouvèrent guéris. 

Grâce aux dons récoltés, une chapelle fut rapidement bâtie. 

Elle fut l’objet d’un pèlerinage annuel le 2 janvier.

Source :



En 1532, pendant les fêtes de Noël, fut dérobé de nuit, dans l'église de Marseille-le-Petit, en Beauvoisis, le ciboire de vermeil qui contenait un certain nombre de saintes Hosties, réservées pour les malades.

Les voleurs, n'en voulant qu'au ciboire, enveloppèrent les saintes Hosties dans le voile qui le recouvrait, et les jetèrent dans un buisson peu éloigné de l'église.

A la nouvelle de cet attentat sacrilège, la consternation fut générale, et quoique le pays soit bien dégénéré au point de vue religieux, la tradition en conserve encore le souvenir.

Aussitôt le crime connu, plus de messe, plus de chants sacrés, plus de cérémonies saintes ; l'église profanée fut tendue de noir, ainsi que l'exige la sainte liturgie. Tous les fidèles étaient atterrés.

Leur foi ne devait pas rester sans consolation.

Huit jours après, le matin du 1er janvier, fête de la Circoncision, un habitant de Marseille-le-Petit, nommé Jean Moucque, venant à passer dans le chemin qui longeait le cimetière attenant à l'église, fut frappé d'un phénomène étrange : au milieu de la neige, qui était tombée en abondance et qui couvrait d'une couche épaisse tout le terrain du cimetière, un seul point apparaissait à découvert, formant comme une petite oasis au milieu de ce banc désert.

Attiré par la singularité du fait, Jean Moucque approche... O bonheur ! c'étaient les saintes Hosties que les malfaiteurs avaient jetées là, avec le voile du ciboire.

Celui qui, pour l'amour de nous, daigne se voiler sous la neige eucharistique, avait commandé aux éléments de respecter son grand Sacrement ainsi profané ; et, obéissant à son Créateur, la neige, en tombant du ciel, était venue l'entourer respectueusement comme d'un rempart immaculé.

"Jean Moucque, continue l'historien contemporain, en ayant donné avis à Messire Prothais, docteur en théologie, curé de ladite ville, celui-ci les vint lever, accompagné du peuple, avec grande joie et dévotion, et les transporta en l'église.

Puis, par respect du lieu où le Corps sacré de notre Sauveur avait reposé, on y planta une belle croix de bois, au circuit de laquelle on met des épines, afin de ne point marcher sur le lieu qu'avaient touché les saintes Espèces."

Dès lors, les fidèles commencèrent à faire de ce lieu un but de pèlerinage, ne doutant pas que Celui qui avait voulu le consacrer par un tel prodige ne dédaignerait pas de le favoriser de nouvelles grâces.

Bientôt, en effet, plusieurs guérisons miraculeuses vinrent justifier leur confiance.

"Ce qu'étant divulgué, ajoute le vieux récit, les malades de toutes parts commencèrent d'y arriver, dont plusieurs s'en retournèrent guéris, lesquels, en reconnaissance du recouvrement de leur santé, offrirent tant de dons et présents, que, dedans six mois, une des plus belles chapelles y fut construite le lendemain de la fête de saint Jean-Baptiste, et parachevée le jour de saint Éloi."

Dans cette chapelle, où furent dès lors transportées le saintes Hosties, les miracles continuèrent.

Plusieurs furent constatés juridiquement, parmi lesquels on cite les suivants :

"Sire Jacques Sauvage, prêtre clerc au bourg de Crève-Cœur, étant devenu muet et perclus de tous ses membres, et s'étant par dévotion fait transporter en ladite chapelle, y recouvra la parole et la santé en tout son corps."

"Le Seigneur d'Autrèche et d'Achy, ayant entendu d'une pauvre femme qui demandait l'aumône qu'elle avait recouvré la vue en ladite chapelle, et se voyant avoir une plaie incurable à la jambe, y alla faire sa dévotion et y recouvra à l'instant la santé. A cause de quoi, en perpétuelle mémoire, il fit appendre dans ladite chapelle une jambe de bois couverte de cire, et en outre donna à la cure de Marseille les dîmes du Triège nomme les Gressières."

Telle fut l'origine de la chapelle des saintes Hosties de Marseille-le-Petit.
Ces merveilleux témoignages de la bonté du Dieu de l'Eucharistie et de la piété des fidèles, continuèrent à se manifester ainsi pendant trente-six années consécutives, jusqu'en 1568, c'est-à-dire jusqu'à la fin de l'épiscopat de l'apostat Odet de Coligny, cardinal de Châtillon, lequel se fit protestant, ne rougit pas de se marier et s'en fut mourir misérablement en Angleterre, après avoir été solennellement excommunié par le Pape saint Pie V. Il était frère de cet autre apostat, le trop célèbre amiral de Coligny, que les hérétiques et les voltairiens ont tant exalté, non à cause de ses vertus très problématiques, mais parce qu'il avait levé l'étendard de la révolte et contre l'Église et contre son roi.

Un tel évêque ne devait pas voir de bon œil la chapelle des saintes Hosties et les incessants miracles du sanctuaire de Marseille.

Ce fut alors, continue le récit, "qu'un nommé Louis Boutillier, son grand vicaire, sentant mal de la foi, et jaloux des miracles qui se faisaient en ladite chapelle par la réalité du Sacrement de l'autel, fit consommer les saintes Hosties, qui étaient gardées en tout honneur et révérence dans ladite chapelle, par un misérable prêtre qui devint tout aussitôt perclus en tous ses membres, et s'en alla mourir à Vernon, sa paroisse natale."

Source : Livre "Les miracles historiques du Saint Sacrement" par le P. Eugène COUET





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire