Miracle Eucharistique Douai 1254

Miracle Eucharistique Douai 1254

Miracle Eucharistique Douai 1254

Douai, en 1254, dans la Collégiale Saint-Pierre de Douai : le visage de Jésus apparait dans l'hostie.
Des pèlerinages ont encore lieu régulièrement.
Pour couper court à toute crainte que l'hostie de 1254 soit corrompue et qu'il n'y ait plus la Présence réelle, l'évêque a demandé que, lorsque l'hostie est exposée à l'adoration des fidèles, il y ait, en plus de l'ostensoir qui contient l'hostie ancienne, un autre ostensoir qui contienne une hostie récemment consacrée.

Miracle Eucharistique Douai 1254


Nous empruntons le récit du miracle à un témoin oculaire, Thomas de Cantimpré, de l’Ordre des Frères Prêcheurs, évéque suffragant de Cambrai:

"Au temps de Pâques, dit-il, un prêtre qui venait de donner la Sainte Communion au peuple dans l’église des Chanoines de Saint Amé, vit avec effroi qu’une Hostie se trouvait sur le sol. Il se mit à genoux et voulut recueillir le corps de Jesus Christ, mais aussitôt, d'elle-même, l’Hostie s’éleva en l’air et alla se placer sur le purificatoire.
Le prêtre pousse un cri, il appelle les chanoines; et ceux-ci, accourus à sa voix, aperçoivent sur le linge sacré un Corps plein de vie sous la forme d’un charmant Enfant. On convoque le peuple; il est admis à contempler le prodige et tous les assistants, sans distinction, jouissent de cette vision céleste.
Averti de cet évènement par le bruit qui s’en répandit bientòt, je me rendis à Douai. Arrivé chez le doyen de Saint-Amé, dont j’étais très particulièrement connu, je le priai de me faire voir le miracle. Il y consent et donne ses ordres pour me satisfaire.
On ouvre le Ciboire; le peuple accourt, et peu après que le Ciboire fut ouvert, chacun de s’écrier: "Le voici, je Le vois !le voici ! je vois mon sauveur!". J’étais debout, frappé d’étonnement: je ne voyais que la forme d’une Hostie très blanche, et pourtant ma conscience ne me reprochait aucune faute qui pût m’empêcher de voir, comme les autres, le Corps sacré.
Mais cette pensée ne m’inquiéta pas longtemps, car bientôt je vis distinctement la face de Notre Seigneur Jésus-Christ dans la plénitude de l’âge. Sur sa tête était une couronne d’épines et du front coulaient deux gouttes de sang qui descendaient sur chaque joue.
A l’instant, je me jette à genoux, et j’adore en pleurant. Quand je me relevai, je n’aperçu plus ni couronne d’épines, m gouttes de sang, mais je vis une face d’homme, radieuse et éblouissante de beauté, vénérable au-delà de tout ce qui peut s’imaginer.
Elle était tournée à droite, en sorte que l'oeil droit se voyait à peine. Le nez était long et droit, les sourcils arqués, les yeux très doux et baissés; une longue chevelure descendait sur les épaules, la barbe, que le fer n’avait point touchée, se recourbait d’elle-même sous le menton, et, près de la bouche, qui était très gracieuse, elle s’amincissait.
Le front était large, les joues maigres, et la tête ainsi que le cou qui était assez long, s’inclinaient légèrement. Voilà le portrait, et telle était la beauté de cette face très douce.
En l’espace d’une heure, on voyait ordinairement le Sauveur sous différentes formes: les uns l’ont vu étendu sur la Croix; d’autres, comme venant juger les hommes; d’autres, enfin, et c’est le plus grand nombre, le virent sous la forme d’un Enfant."
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