Lourdes Les miracles de Lourdes

Lourdes
Les miracles de Lourdes
Lourdes : Les miracles de Lourdes


En 1859, le professeur Vergez, professeur agrégé à la faculté de médecine de Montpellier, est chargé du contrôle des guérisons. Sept guérisons sont ainsi homologuées avant 1862 et servent d’argument pour la reconnaissance des apparitions par Mgr Laurence.

En 1905, le pape Pie X demande de « soumettre à un procès régulier » les guérisons les plus spectaculaires. Le Bureau des constatations médicales est constitué à cet effet.

L’expression « bureau médical » a deux sens. Elle désigne d’abord un local dans les Sanctuaires et deux permanents, dont un médecin en exercice. Ce médecin reçoit les déclarations et commence un travail critique selon les critères traditionnels, tels qu’ils ont été définis au XVIIIème siècle par le cardinal Lambertini, futur pape Benoît XIV, pour les procès de béatification.

Si le cas paraît sérieux, le médecin organise un « bureau médical » proprement dit, c’est-à-dire une consultation à laquelle peuvent participer tous les médecins présents à Lourdes ce jour-là, quelles que soient leurs convictions religieuses.

Si le médecin de Lourdes et le bureau médical qu’il aura réuni portent un jugement favorable, le dossier est transmis au Comité médical international de Lourdes. Celui-ci est constitué d’une vingtaine de membres, tous éminents dans leurs spécialités respectives. Ce comité existe depuis 1947. En 1954, Mgr Théas a voulu qu’il prît une dimension internationale.

Le comité est présidé conjointement par l’évêque de Tarbes et Lourdes et par un de ses membres, désigné par l’évêque pour un mandat à durée déterminée, mais renouvelable. Le médecin de Lourdes assure le secrétariat du comité.

Le comité juge du cas sur dossier. L’un ou plusieurs de ses membres sont chargés de l’étudier à fond, notamment en se renseignant sur tout ce que la littérature médicale mondiale a publié sur des sujets avoisinants. Les personnes chargées du dossier peuvent consulter des confrères extérieurs au comité. Ordinairement, la personne guérie n’est pas elle-même convoquée.

Le comité se réunit une fois par an, à l’automne. Il examine les dossiers en cours. Quand tous les éléments sont réunis (ce qui peut être fort long), par vote, le comité déclare ou refuse d’affirmer que cette guérison est inexpliquée, dans l’état actuel de la science. Une majorité des deux tiers est requise pour que le vote soit considéré comme affirmatif.

L’appréciation médicale est transmise à l’évêque du diocèse où réside la personne guérie. Cet évêque a été, évidemment, mis au courant de la procédure en cours. Surtout si cette issue positive paraît vraisemblable, il lui est conseillé de constituer à l’avance un petit comité médical local qui puisse, le moment venu, prendre connaissance des conclusions du comité.
En fonction d’autres éléments d’appréciation (qui sont en dehors des limites de cette note), l’évêque décide ou s’abstient de reconnaître le caractère « miraculeux » de la guérison.

L’attitude actuelle des médecins est très respectueuse du Magistère de l’Église. Comme chrétiens, ils savent que le miracle est un signe d’ordre spirituel. Ils ne veulent pas s’en faire les juges. De plus, pour un esprit moderne, il est difficile de dire, à propos de quelque réalité que ce soit, qu’elle est « inexplicable ». On peut seulement dire que, jusqu’ici, elle est « inexpliquée ».

Ces informations proviennent de : http://www.lourdes-france.org/

Les miracles de Lourdes
(Source : Le livre "Souvenir du pèlerinage national à Lourdes" de 1958)

La source libérée par les mains de Bernadette coulait depuis deux jours, et l'ouvrier carrier Louis Bourriette en avait entendu parler.

Privé de la vue de l'œil droit par un accident de mine, perdant peu à peu celle de l'œil gauche, il envoie sa petite fille de six ans chercher de cette eau. Appliquant alors sur ses yeux malades la boue humide qu'elle lui rapporte, il prie de toute sa foi. Et soudain il voit. Le docteur Dozous chez lequel il se précipite, sans plus attendre, ne peut que constater sa totale guérison. C'était le 27 février 1858. Le premier "miracle de Lourdes" venait de se produire.

Deux mois plus tard, un enfant de deux ans, Justin Bouhohorts, agonisant, est plongé tout entier, un quart d'heure durant dans l'eau glacée de la source. Il en sort guéri et vivra jusqu'à l'âge de 77 ans.

Il figurait au cortège d'action de grâces des miraculés, lors du cinquantenaire des apparitions en 1908.

Qui n'a entendu prononcer les noms de Marie Lebranchu, de Pierre de Rudder, de Gargam, pour ne retenir que les plus célèbres, des premiers miraculés de Notre Dame : premiers anneaux de cette chaîne extraordinaire de faveurs divines, qui chaque année s'allonge.

Tout près de nous, évoquons encore le cas de Jeanne Fretel, de Rennes. Après douze années de lit, douze interventions chirurgicuales, dont sept au ventre, elle arrive, mourante, à la messe des malades, à Lourdes, le 8 octobre 1948.

Elle est dans un tel état qu'elle ne s'est même pas rendue compte qu'elle a quitté l'hôpital. C'est seulement sur l'insistance très forte d'un brancardier, qu'un prêtre consent au moment de la communion, à déposer sur ses lèvres, une infime parcelle d'hostie. Et la voici soudain assise, guérie, délivrée, sans qu'il en subsiste la moindre trace, de la péritonite tuberculeuse qui la minait depuis tant d'années.

En rentrant à Rennes, elle reprend son travail très pénible de garde de nuit. Un an plus tard, 20 médecins experts déclareront qu'aucune explication médicale n'est susceptible d'être donnée à sa guérison soudaine et définitive. Une année passe encore, et la commission canonique de son diocèse reconnaît à cette guérison tous les caractères du miracle.
Le diocèse de Vienne a attendu 5 années pour admettre comme miracle l'extraordinaire guérison de Gertrude Fulda, survenue en 1950, au sortir d'un bain à la piscine, dont tous les témoins pensaient qu'il serait mortel pour la jeune fille.

On peut lire dans son dossier, sous la plume de son médecin autrichien cette déclaration : "C'est une très grande joie, même pour moi qui ne partage pas les convictions de mon ancienne malade, de savoir qu'un cas aussi grave et aussi désespéré de maladie d'Addison a pu guérir à Lourdes, au point que toute autre médication ait pu être cessée et que la malade ait même pu entreprendre une pleine activité professionnelle".

Trente sept médecins ont constaté, sans pouvoir fournir aucune explication médicale, le retour à la santé de Marie-Thérèse Canin.

Quand elle fut amenée à Lourdes, le 9 octobre 1947, affligée depuis 11 années d'un mal de Pott, assorti de multiples complications, "elle ressemblait à un cadavre sortant du tombeau". Elle en repart guérie, et en 1950, le miracle sera proclamé.

Citons encore madame Couteault, atteinte de sclérose en plaques en 1949, et guérie à Lourdes le 16 mai 1952. Le miracle sera reconnu en 1956, après plusieurs enquêtes et examens de la commission médicale internationale déclarant que : "1° Le diagnostic de la maladie était indiscutable ; 2° Tous les symptômes de la maladie avaient disparu ; 3° cette guérison, durant depuis bientôt 4 ans, ne pouvait être une simple rémission.

Depuis bientôt 100 ans, des milliers de malades se sont déclarés guéris. Quelques centaines de cas ont fait l'objet d'enquêtes minutieuses, dont les dossiers sont conservés et peuvent être consultés à Lourdes, au Bureau médical des Constatations.

Au mois d'août 1956, 54 cas avaient fait l'objet de jugements canoniques, proclamant leur caractère miraculeux.
Cinquante quatre !
C'est beaucoup trop peu, au gré de ceux qui voudraient voir surgir à Lourdes, les miracles, comme fleurs au printemps.

Qu'ils se rassurent, ce chiffre ne leur interdit point de penser que le nombre des faveurs divines est beaucoup plus élevé.

Mais l'Église, agissant avec une sérénité et une prudence extrêmes, n'a pas jugé pouvoir engager plus souvent son autorité.
Cinquante quatre !

C'est beaucoup trop, pour ceux qui ne peuvent admettre que Dieu intervienne ainsi dans le cours ordinaire des choses de la terre. Et depuis les origines jusqu'à nous, les ouvrages n'ont pas manqué, les articles de presse se sont multipliés, pour crier à l'imposture, à la supercherie ou à l'illusion et à l'obscurantisme.

Il n'entre pas dans le plan de ce manuel de répondre aux uns et aux autres. Vous trouverez de quoi nourrir votre action de grâces au récit des merveilles dont nous gratifie le Père des cieux, comme aussi la réponse aux attaques perfides, voire malhonnêtes, dont Lourdes a toujours été l'objet, dans divers ouvrages dont la liste vous est donnée, à la page 245.

Qu'il nous suffise ici de bien comprendre le sens et la portée des miracles que le Seigneur nous accorde, à la prière de Notre Dame, ce qu'ils nous apprennent et ce que leur don exige de notre part, en réponse à ce signe.
"JE SUIS GUÉRI"
Plusieurs fois, chaque année, ce mot bouleversant est prononcé, à la piscine, sur l'esplanade au cours de la procession du Saint Sacrement ou dans le silence d'une salle d'asile, quand ce n'est pas dans le train du retour ou loin de Lourdes.
Il se passera bien du temps, plusieurs années même, avant que cette certitude de celui qui se dit miraculé puisse être officiellement reconnue.
Ici commence la tâche du Bureau médical des constatations.
Le malade devra en effet se présenter aux médecins qui le composent.
Depuis longtemps des règles très précises et sévères ont été imposées à ce travail d'enquête.
Selon les prescriptions du pape Benoît XIV, concernant les guérisons miraculeuses, les médecins appelés à se prononcer, ne retiendront que les cas pour lesquels il sera démontré sans conteste possible, que :
1. Le diagnostic préalable était parfaitement établi et décelait une maladie grave, et impossible ou du moins difficile à guérir.
2. La maladie n'était pas sur son déclin de telle manière que, peu après, elle doive régresser.
3. Aucune médication n'a été appliquée, ou s'il en a été appliqué une, son inefficacité était certaine.
4. La guérison a été subite et instantanée.
5. La guérison est parfaite.
6. Il n'y a pas eu auparavant de crise survenant sous l'influence d'une cause et à son heure naturelle : dans ce cas il ne faudrait pas dire que la guérison est miraculeuse, mais bien naturelle, en tout ou en partie.
7. Après la guérison, aucun récidive de la maladie guérie n'est survenue.
L'enquête dure fort longtemps et fait dire à Huysmans : "On peut vraiment attester que le Bureau des constatations ne pousse pas aux miracles, car toute affection qui peut provenir d'un détraquement nerveux est, de prime abord, écartée ; et quant aux autres, l'on ne se prononce réellement que quelques années après, alors qu'on a pu s'assurer que la guérison s'était maintenue".

Le nombre des médecins admis à tout contrôler est une autre garantie. On avait enregistré en 1955, 32 663 signatures de praticiens les plus divers, ce qui faisait dire au doyen Roger : "Les constatations sont faites devant un public médical nombreux.
Car, par un sentiment de loyauté auquel il faut rendre justice, le Bureau des Constatations est ouvert à tous les médecins qui s'y présentent et aux personnes en quête d'informations".

Au terme de ce long travail d'examens et de recherches, le Bureau médical soumettra ses conclusions au Comité médical international qui entreprendra lui-même, s'il le juge utile, de nouvelles recherches et de nouvelles enquêtes.

Finalement, si le cas résiste à tant de minutieux examens, la commission médicale donnera ses conclusions qui se ramènent pour l'essentiel à ceci, toutes les conditions énoncées ci-dessus ayant été remplies : "Aucune explication médicale n'est susceptible d'être donnée à cette guérison". La science n'a pas à constater le miracle. Elle marque simplement que telle guérison n'est plus de son domaine et dépasse ses limites.

Nous ne saurions trouver meilleur conclusion que celle même du docteur Pierre Beahague, aux travaux d'une équipe de spécialistes, et parue dans les Cahiers Laënnec, en avril 1948 :

"Vous médecins, et surtout spécialistes, vous étudiants, externes et internes, qui œuvrez dans les services où défilent des milliers de malades, avez-vous vu :
a. Un décollement des deux rétines, d'origine traumatique, se guérir sept ans et demi après, d'un seul coup et la vue revenir aussi promptement qu'un coup de fusil ? (cas de Vion-Dury)
b. Une douple atrophie blanche de la pupille permettre le retour de la vue instantanément, durablement, tandis que la blancheur pupillaire ne s'efface que lentement dans le temps ? (cas de Mme Biré)
c. Une tuberculose pulmonaire évolutive se calcifer en quelques jours ou une tuberculose péritonéale disparaître rapidement ? (cas de Louise Jamain, Gabrielle Duran, Jeanne Frétel)
d. Une méningite tuberculeuse avec bacilles de Koch dans le liquide céphalorachidien, qui contenait 150 lymphocytes par millimètre cube sortir d'un seul coup du coma terminal et avoir, moins d'un mois après la précédente ponction lombaire, un liquide céphalorachidien normal et sans bacilles ? (cas de Melle Magerie)
e. Une fracture ouverte de la jambe, avec ostéomyélite chronique et pseudarthrose, guérir spontanément et instantanément au point de permettre immédiatement la marche ? (cas de Pierre de Rudder)
f. Un cancer du pylore et du foie guérir tout à coup et le fonctionnement de la gastroentérostomie qui était visible à la radiographie disparaître instantanément ? (cas de Mme Delot)
Si vous l'avez vu, dites-le nous. Pour nous, nous ne l'avons jamais vu hors des cas suscités... c'est pourquoi, tous déclarons que ces guérisons ne peuvent relever d'un processus habituel.
A l'autorité religieuse de proclamer le miracle.
Celui-ci est-il dû à l'absorbtion de l'eau de la fontaine de Lourdes ?
Non, madame Biré, Pierre de Rudder n'ont pas "bu".
Est-il dû à l'immersion dans la piscine ?
Non, Vion-Bury, Madame Biré, Paulette Margerie, de Rudder n'ont pas été baignés.
Est-il dû à la présence à Lourdes ?
Non. Paulette Magerie et de Rudder ont été guéris loin de Lourdes et combien de malades guérissent lors d'un séjour auprès d'autres sanctuaires ?
Est-il dû au passage du Saint Sacrement ?
Non. Dans 4 des 5 cas cités, lors de leur guérison, il n'y avait aucune cérémonie.
Est-il dû à la seule conviction par le malade lui-même de Notre Dame ?
Non. Paulette Margerie était dans le coma.
Alors qu'on cesse de nous parler de "psychose collective", ou "d'action radio-active des eaux de la fontaine", ou de "choc émotif par balnéation froide", pour ne retenir que la seule prière du malade ou de son entourage comme unique élément toujours retrouvé à l'origine des guérisons et c'est bien en cela que se situe l'intervention divine".
"DIEU A VISITÉ SON PEUPLE"

Tel fut le cri de la foule devant le jeune homme de Naïm que Jésus venait d'arracher à la mort.

La science ne pourra jamais le proférer.

Il n'appartient qu'à la Foi de le produire.

Quand les hommes de science ont bien scruté la face visible de telle guérison qui reste pour eux inexplicable selon l'ordre de la nature, l'Eglise alors scrute à son tour le visage intérieur de cette même guérison pour y reconnaître, si tel est le cas la marque de l'intervention divine.

Il ne suffit pas qu'une guérison soit extraordinaire pour être proclamée miraculeuse.

Tout prodige ne mérite pas, le fait seul qu'il est un prodige, le nom de miracle.

Le miracle est une réponse :
Ce qui permet de reconnaître comme miracle une guérison comme celles dont il vient d'être question, c'est qu'elle se présente comme une réponse et à un appel.
Dans l'Évangile, toutes les guérisons  accomplies par Jésus étaient autant de réponses à l'appel de détresse des malades eux-mêmes ou de leur entourage.
"On lui amena tous les malheureux, atteints de maladies et de tourments divers, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques, et il les guérit". (Mt. IV, 24)
La souffrance humaine rencontrait sa puissance miséricordieuse et compatissante, provoquant à chaque fois l'émerveillement des foules et leur acte de Foi en Lui.
A Lourdes, une chose entre toutes frappe tous ceux qui y viennent : l'intensité de la prière.
C'est un lieu où le dialogue entre ciel et terre est constant, visible, public, depuis le murmure des Ave devant la grotte jusqu'au sommet des grandes invocations de la procession du Saint Sacrement.
Le propre du miracle est d'enfermer le prodige d'une guérison corporelle dans une personne spirituelle entre l'homme et Dieu.
"Un être marqué pour la dégradation et la mort se sent soudain transformé en objet de grâce et de dilection. Dans le bouleversement de sa chair délivrée, il éprouve la certitude d'une présence et d'un amour qui créa les mondes et qui, en lui et pour lui seul, ressuscite brièvement l'élan créateur originel.
Le paralytique qui jette ses béquilles, et se lève et marche n'est plus alors simplement un infirme admis à redevenir valide ; il est un homme qui fait au plus intime de son existence organique l'expérience du divin. Il est un témoin. Il témoigne par sa force et sa santé recouvrées, comme le martyr témoigne par l'effusion de son sang". (M. Sendrail, in "Médecine et merveilleux", page 212)

Le miracle est un signe :
Aux envoyés de Jean-Baptiste désireux de savoir s'il est bien le Messie, attendu ou s'il faut en attendre un autre, Jésus répond :
"Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres". (Luc, VII, 22)
Mais Jean l'Évangéliste notera tristement en parlant un jour des juifs incrédules : "Quelques miracles qu'il eût faits, ils ne crurent en lui" (XII,37)
Et nous savons que les Pharisiens réclamaient sans cesse de Jésus des "signes venant du ciel" (Mt, XVI, 1), qu'Il leur refusa toujours.
Leur cœur fermé, leur volonté butée, leur âme se refusant à croire n'en auraient pas été plus impressionnés que par les miracles qui se multipliaient sous leurs yeux.
L'Église nous garantit seulement que nous pouvons légitimement voir la marque de Dieu.
Le miracle devient alors pour nous comme une parole que Dieu nous adresse. Dans le cours ordinaire des choses, trop habitués à la munificence de sa création et des multiples grâces dont il nous gratifie, nous oublions de remercier. Son intervention dans ce geste inaccoutumé réveille notre attention.
Et tandis que le miracle devient scandale pour ceux que gêne la présence de Dieu, il révèle à ceux qui le cherchent, une fois de plus sa puissance, sa bonté inépuisable, sa volonté de restaurer toutes choses, son dessein de nous arracher un jour au péché et à ses conséquences crucifiantes.
Le miracle est un signe, un message, et non un coup de force contre notre liberté.
Ne nous étonnons donc pas que seul reconnaissent le signe ou accueillent le message, ceux qui sont déjà en route vers Dieu.

Le miracle est un appel
"Venez à moi, vous tous qui êtes en peine et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai." (Mt, XI, 28)
Le miracle sollicite à la fois notre humilité et notre audace. Il invite les hommes à reconnaître les limites de leur savoir et de leur pouvoir.
Ils ne détiennent pas la source de la vie. Mais il les invite au travail persévérant. Si le corps humain possède de telles ressources, d'aussi magnifiques possibilités de restauration, n'est-ce pas une invite de Dieu à ne jamais nous abandonner au désespoir devant la maladie ; à persévérer dans les voies ouvertes par la science vers le mieux être des hommes et la lutte contre les dégâts inscrits dans notre chair par le péché ?
Le miracle sollicite notre espérance et notre conversion. Dieu veut notre salut, mais non sans notre participation.
Dans l'Évangile le Christ a lié plus d'une fois le pardon des péchés et la guérison du corps.
Le miracle sollicite notre action de grâces et aussi notre charité.
N'est-ce pas un authentique merci que de travailler avec Dieu au soulagement de nos frères.
Si nous n'avons pas comme Pierre et Jean le miracle en nos mains pour en faire don, que de trésors ne pouvons-nous dépenser au service de ceux qui souffrent, et que Dieu parfois guérit ?
"ILS SERONT SON PEUPLE ET DIEU SERA AVEC EUX"
"Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous été rassasiés" (Jean, VI, 25), dit Jésus à la foule qui après la multiplication des pains l'a suivi jusque sur l'autre rive du lac.
Comment certains ont-ils pu penser que si le miracle cessait de se produire à Lourdes, les pèlerins cesseraient d'y accourir ?
Le miracle est rare nous l'avons dit, les foules ne cessent de grandir.
On compte par millions les pèlerins de Notre-Dame, chaque année.
Quand un corps malade est admis au bienfait d'une guérison miraculeuse, ce qui importe surtout, ce n'est pas ce corps libéré du mal, ce n'est même pas qu'autour de lui des intelligences soient convaincues, ni des curiosités satisfaites, c'est que des âmes soient transformées et plus rassasiées de Dieu que ne l'étaient les foules galiléennes par la multiplication des poissons et du pain.
On vient de plus en plus à Lourdes chercher  l'essentiel, la guérison des âmes et des cœurs, plus que celle du corps ; la grâce intérieure, plus que le miracle. Et n'est-ce pas le plus grand, le plus authentique miracle que celui-là, permanent, quotidien, abondant et offert à tous sans exception ?
"J'ai laissé là-bas mon cafard et mes misères ; je sais maintenant pourquoi je vis", expression d'une bonne grand-mère fort malmenée par l'existence et peu encline jusque-là à faire confiance au Seigneur, expression sans artifice littéraire, mais tellement expressive de la réalité intérieure qui fait la richesse de Lourdes.
Il y a décidément deux mondes :
Un monde où Dieu n'a pas place, où tout doit se dérouler rigoureusement selon des lois bien définies, aussi dures que l'acier qui sort de ses creusets ; un monde où l'insolite, le gratuit n'ont pas droit de cité, une sorte d'univers-machine, un monde en ordre immuable.
Un monde d'AMOUR où les intentions ont plus d'importance que les rouages ; un monde où Dieu manifeste aux siens son attention et son dessein de salut ; un monde que l'amour peut transfigurer soudain comme le soleil transfigure le cristal ; un monde où l'homme ne joue pas au plus malin, accepte le don qui lui est fait, chante son merci au lieu de s'estimer humilié par un Amour sans commune mesure avec le sien.
Le miracle n'est-il pas, ne peut-il pas être le lieu privilégié de la rencontre entre ces deux mondes, l'occasion pour le premier d'élargir à l'infini son horizon, le moyen pour le second de tout aimer pour tout transfigurer ?
Personne en tout cas ne saura jamais, au nom de quelque science que ce soit, bannir de nos cœurs l'Espérance d'entendre, à travers l'espace, l'appel du Père, en l'unité du Fils et de l'Esprit.






 
  

Jean-Pierre Bély, guéri en 1987 d’une sclérose en plaque, reconnu miraculé en 1999 par l'évêque de son diocèse. Source http://www.omegatv.tv/

Jean-Pierre Bély, guéri en 1987 d’une sclérose en plaque, reconnu miraculé en 1999 par l'évêque de son diocèse. Source http://www.omegatv.tv/ 

Guérisons de Lourdes

 
 La statue de la Vierge Marie à Lourdes

Les guérisons de Lourdes qui sont considérées comme miraculeuses par l'Église catholique, depuis les premières en 1858 jusqu'à 2018, sont au nombre de 70 reconnues et une guérison déclarée remarquable mais non miraculeuse sur plus de 7000 jugées inexpliquées.

Pour qu'une guérison soit reconnue comme miraculeuse par l'Église catholique, il faut qu'un groupe de médecins la déclare complète, durable et « inexplicable dans l'état actuel des connaissances médicales », puis qu'un évêque la déclare miraculeuse.

Ces miracles sont attribués à la Vierge Marie, et ont contribué à faire des sanctuaires de Notre-Dame de Lourdes un important centre de pèlerinage.


Procédure

Article principal : Sanctuaires de Lourdes.

Constatations, dépôt des dossiers et authentification

De très nombreuses personnes affirment avoir été guéries à Lourdes. La bénédiction solennelle par les prêtres et les évêques est un des rites les plus attendus par les pèlerins. Certains malades auraient guéri à ce moment précis, d'autres en buvant de l'eau de la source, en priant à la grotte ou, le plus souvent, après s'être baignés dans la piscine.
En 1884, l'Église catholique a mis en place une structure (le bureau des constatations médicales) pour examiner les déclarations et, parfois, authentifier les miracles. Le processus d'authentification passe par trois grandes étapes : examen par le bureau médical de Lourdes (ancien bureau des Constatations), transfert au bureau médical international (comité médical international de Lourdes fondé en 1925), investigation par le diocèse d'origine de la personne guérie.

Le diocèse d'origine de la personne guérie statue sur l'état de miracle, par l'intermédiaire de la commission diocésaine. Le sens à donner à la guérison est alors le guide principal de l'évêque concerné (il doit s'agir d'un « signe de Dieu » et non d'une simple guérison). Cette procédure d'examen peut amener l'évêque à lancer une enquête sur les mœurs et la spiritualité de la personne guérie. Les dossiers des personnes n'ayant pas « le bon profil » sont rejetés, à l'instar de celui d'une musulmane guérie de la maladie de Crohn, et convertie au catholicisme. Le motif était « d’abord de ne pas lui nuire, sa conversion n’étant pas forcément facile à assumer vis-à-vis de son entourage. ».

À ce jour (11 février 2018), sur plus de 7 300 dossiers de guérison déposés à Lourdes depuis 1883, et considérées comme inexpliquées par le bureau des constatations, 70 guérisons ont reçu le statut de « guérison miraculeuse » après un processus qui s'étale sur plusieurs années, soit un peu moins de 1 %.


Examen scientifique

Seules les deux premières étapes ont un caractère véritablement scientifique (la dernière étape est essentiellement de nature religieuse) et mènent à une éventuelle déclaration du bureau sur le caractère non explicable scientifiquement au moment de la guérison. À cette étape, les médecins invités à s'exprimer (et l'avis ainsi formé) ne se limitent pas aux seuls médecins catholiques. Tout médecin présent peut tenter de proposer une explication naturelle à la guérison.Les critères de base examinés par le bureau médical sont les suivants :
  • la maladie doit avoir été elle-même authentifiée et le diagnostic confirmé préalablement à la supposée guérison ;
  • le pronostic doit être totalement clair pour les médecins (y compris quand il s'agit de lésions à caractère permanent ou d'un pronostic de décès) ;
  • la guérison doit être complète, immédiate, sans convalescence, définitive et sans rechute ;
  • aucun des traitements ne peut être considéré comme la cause de la guérison, ni y avoir contribué.
Ces critères stricts éliminent rapidement la grande majorité des déclarations avant même leur examen par les autorités religieuses, comme en témoignent les dossiers conservés au bureau médical, lesquels sont librement accessibles.

Émile Zola, doutant de ces guérisons, mène une enquête scientifique sur ces guérisons en 1892, se rendant en « train Blanc » à Lourdes, lors du pèlerinage national. Il y rencontre deux graves malades condamnées par la médecine, Marie Lebranchu et Marie Lemarchand, et décide d'en faire les héroïnes de son prochain roman. Bien qu'il constate lui-même leur guérison subite, il exprime son scepticisme dans un écrit intitulé Mon Voyage à Lourdes et dans son roman, Lourdes, publié en août 1894, dans lequel il n'hésite pas à les faire mourir après une rémission passagère. Le docteur Boissarie, président du bureau des constatations médicales de Lourdes, lui reproche cette distorsion des faits.

Le docteur Pierre Vachet a recensé un certain nombre d'escroqueries à propos de ces guérisons.


Des filtres forts et des statistiques en baisse

Sur la quarantaine de cas jugés étonnants qui parviennent au bureau des constations, une dizaine fait l'objet d'un examen approfondi par ce bureau, et seuls 4 à 5 cas par an sont transmis au Comité international. Ce second filtre et le troisième, celui de la reconnaissance diocésaine du miracle, font qu'un nombre de plus en plus faible de cas sont reconnus : 20 en 1908, date du cinquantenaire des apparitions mariales à Lourdes, 25 entre 1946 et 1989 contre 5 entre 1990 et 2018. Cette baisse des statistiques est attribuée à une volonté de ne présenter que des cas exemplaires, et de ne pas prêter le flanc à la critique des rationalistes.
Le nombre de guérisons inexpliquées à la suite d'un pélerinage à Lourdes serait du même ordre de grandeur que celui constaté en milieu hospitalier, selon une étude de 1993, menée à travers le monde sur 128 ans.

 

Guérisons de Lourdes reconnues par l'Église catholique

La liste ci-après a été établie d'après la liste Guérisons et miracles (70 personnes au 9 février 2019, plus de 80 % concernant des femmes) du site du sanctuaire de Lourdes.


7 reconnues en 1862

Toutes les guérisons de 1858 ont été reconnues le 18 janvier 1862 par monseigneur Laurence.
  • Catherine Latapie dite Chouat, de Loubajac, guérie le 1er mars 1858, d’une paralysie de type cubital, par élongation traumatique du plexus brachial depuis 18 mois.
  • Louis Bouriette, de Lourdes, guéri le 26 février 1858, à 54 ans, d’un traumatisme de l’œil droit datant de 20 ans, avec amaurose.
  • Blaisette Cazenave née Soupéne, de Lourdes, guérie à 50 ans, de chémosis ou ophtalmie chronique avec ectropion depuis 3 ans.
  • Henri Busquet, de Nay (Pyrénées-Atlantiques), guéri le 28 avril 1858 à 15 ans d’une adénite depuis 15 mois.
  • Justin Bouhort, de Lourdes, guéri à 2 ans, le 6 juillet 1858, d’une hypothrepsie (dénutrition avancée) chronique post-infectieuse avec retard du développement moteur.
  • Madeleine Rizan, de Nay (Pyrénées-Atlantiques), guérie à 58 ans d’une hémiplégie gauche depuis 24 ans, le 17 octobre 1858.
  • Marie Moreau, de Tartas, guérie à 17 ans, le 9 novembre 1858, d’une diminution importante de la vue avec lésions inflammatoires - surtout œil droit - depuis 10 mois.

2 reconnues en 1907

  • Abbé Cirette, de Beaumontel, guéri à 46 ans, le 31 août 1893, d'une sclérose spinale antéro-latérale
  • Jeanne Tulasne, de Tours, guérie à 20 ans, le 8 septembre 1897, du mal de Pott lombaire avec pied bot névropathique

20 reconnues en 1908

  • Pieter De Rudder, de Jabbeke, guéri à 52 ans, le 7 avril 1875, d’une fracture ouverte de la jambe gauche avec pseudoarthrose. Reconnue le 25 juillet 1908.
  • Joachime Dehant, de Gesves, guéri à 29 ans, le 13 septembre 1878, d’un ulcère de la jambe droite avec gangrène. Reconnue le 25 avril 1908.
  • Marie Mabille, de Bernay, Sœur Eugénia, guérie à 28 ans, d'un abcès du petit bassin avec fistules vésicales et colique phébite bilatérale.
  • Anne Joudain, de Goincourt, Sœur Joséphine-Marie, guérie à 36 ans, le 21 août 1890, d'une tuberculose pulmonaire
  • Clémentine Trouvé, de Rouillé (Vienne), sœur Agnès-Marie, guérie à 14 ans, le 21 août 1891, d'une ostéo-péristite du pied droit fistulé
  • Marie Lebranchu, de Paris, épouse Wuiplier, guérie à 35 ans, le 20 août 1892, d'une tuberculose pulmonaire
  • Marie Lemarchand, de Caen, épouse Authier, guérie à 18 ans, le 21 août 1892, d'une tuberculose pulmonaire avec ulcères visage et jambe
  • Elise Lesage, de Bucquoy, guérie à 18 ans, le 21 août 1908, d'une ostéo-arthrite tuberculeuse du genou
  • Sylvanie Delporte, de Lille, Sœur Marie de la Présentation, guérie à 46 ans, le 31 août 1893, de la sclérose spinale antéro-latérale
  • Aurélie Huprelle, de Saint-Martin-le-Nœud, guérie à 26 ans, le 21 août 1895, d'une phtisie pulmonaire aigüe
  • Esther Brachmann, de Paris, guérie à 15 ans, le 21 août 1896, d'une péritonite tuberculeuse
  • Clémentine Malot, de Gaudechart, guérie à 25 ans, le 21 août 1898, d'une tuberculose pulmonaire Hémoptoïque
  • Rose Labreuvoies épouse François, de Paris, guérie à 36 ans, le 20 août 1899, d'un phlegmon, fistulé au bras droit avec énorme œdème
  • Révérend père Salvador, guéri à 38 ans, le 25 juin 1900, d'une péritonite tuberculeuse
  • Sœur Maximilien, religieuse de l'espérance, de Marseille, guérie à 43 ans, le 20 mai 1901, d'un kyste hydatique du foie et d'une phlébite membre inférieur gauche
  • Marie Savoie, guérie à 24 ans, le 20 septembre 1901, d'une mitralite rhumatismale décompensée
  • Johanna Dubos épouse Bézenac, de Saint-Laurent-des-Bâtons, guérie à 28 ans, le 8 août 1904, d'une cachexie de cause inconnue, avec impétigo paupières et front
  • Lucie Jupin, Sœur Saint-Hilaire, de Peyreleau, guérie à 39 ans, le 20 août 1904, d'une tumeur abdominale
  • Rosalie Vildier, Sœur Sainte-Béatrix, d'Évreux, guérie à 42 ans, le 31 août 1904, d'une laryngo-bronchite probablement tuberculeuse
  • Marie-Thérèse Noblet, de Signy-l'Abbaye, guérie à 15 ans, le 31 août 1905, d'une spondylite dorso-lombaire

1 reconnue en 1909

  • Cécile Douville-de-Franssu, de Tournai, guérie à 19 ans, le 21 septembre 1905, d'une péritonite tuberculeuse

4 reconnues en 1910

  • Aimée Allope, de Vern-d'Anjou, guérie à 37 ans, le 28 mai 1909, de nombreux abcès tuberculeux dont 4 fistulées paroi abdominale antérieure
  • Amélie Chagnon, de Poitiers, guérie à 17 ans, le 21 août 1891, d'une ostéoarthrite tuberculeuse genou et pied
  • Marie Lucas épouse Biré, de Sainte-Gemme-la-Plaine, guérie d'une cécité d'origine cérébrale, atrophie papillaire bilatérale
  • Antonia Moulin, de Vienne (Isère), guérie à 30 ans, le 10 août 1907, d'une fistule ostéite fémur droit avec arthrite du genou

1 reconnue en 1911

  • Marie Borel, de Cultures, guérie à 22 ans, le 17 mai 1908, d'une cystite tuberculeuse avec néphrite.

4 reconnues en 1912

  • Elisa Seisson, de Rognonas, guérie à 27 ans, le 29 août 1882, d'une hyperthrophie cœur et œdème des membres inférieurs.
  • Aline Bruyére, de La Roque, sœur Julienne, guérie à 25 ans, le 1er septembre 1889, d'une tuberculose pulmonaire cavitaire.
  • Virginie Haudebourg, de Lons-le-Saunier, guérie à 22 ans, le 17 mai 1908, d'une cystite tuberculeuse avec néphrite.
  • Marie Fabre, de Montredon (Lot), guérie à 32 ans, le 29 septembre 1911, d'une entérite muco-membraneuse, prolapsus utérin.

1 reconnue en 1913

  • Juliette Orion, de Saint-Hilaire-de-Voust, guérie à 24 ans, le 22 juillet 1910, d'une tuberculose pulmonaire et laryngée, mastoïdite gauche suppurée.

1 reconnue en 1946

  • Françoise Capitaine, sœur marie-Marguerite, de Rennes, guérie à 64 ans, le 22 janvier 1937, d'un abcès rein gauche avec œdème phlycténulaire et crises cardiaques

1 reconnue en 1948

  • Gabrielle Clauzel, d'Oran, guérie à 49 ans, le 15 août 1943, d'une spondylose rhumatismale

1 reconnue en 1949

  • Francis Pascal, de Beaucaire, guéri à 3 ans et 10 mois, le 31 août 1938, de cécité et paralysie membre inférieur

2 reconnues en 1950

  • Jeanne Frétel, de Rennes, guérie à 34 ans, le 8 octobre 1948, d'une péritonite tuberculeuse
  • Fulda Edeltraud, de Vienne (Autriche), épouse Haidinger, guérie à 34 ans, le 12 août 1950, de la maladie d'Addison

2 reconnues en 1951

  • Louise Jamain épouse Maître, de Paris, guérie à 22 ans, le 1er avril 1937, d'une tuberculose pulmonaire intestinale et péritonéale
  • Jeanne Pelin épouse Gestas, de Bègles, guérie à 50 ans, le 22 août 1947, de troubles dyspeptiques avec accidents occlusifs post-opératoires

1 reconnue en 1952

  • Marie-Thérèse Canin, de Marseille, guérie à 37 ans, le 9 octobre 1947, du mal de Pott dorso-lombaire et péritonite tuberculeuse fistulisée

1 reconnue en 1953

  • Paul Pellegrin, de Toulon, guéri à 52 ans, le 3 octobre 1950, d'une fistule post-opératoire d'un abcès du foie

1 reconnue en 1955

  • Evasio Ganora, de Casale (Italie), guéri à 37 ans, le 2 juin 1950, de la maladie de Hodgkin

2 reconnues en 1956

  • Alice Gourdon épouse Couteault, de Bouille-Loretz, guérie à 34 ans, le 15 mai 1952, d'une sclérose en plaques depuis 3 ans
  • Marie Bigot, de La Richardais, guérie à 31 ans, le 8 octobre 1953 et le 10 octobre 1954, d'une arachnoïdite (inflammation chronique du feuillet arachnoïdien des méninges, dont la forme la plus sévère est l'arachnoïdite adhésive, caractérisée par une douleur neurogène, invalidante et réfractaire du dos et des membres et par un ensemble d'autres troubles neurologiques).

1 reconnue en 1957

  • Henriette Bressolles, de Nice, guérie à 32 ans, le 3 juillet 1924, du mal de Pott, d'une paraplégie

2 reconnues en 1958

  • Lydia Brosse, de Saint-Raphaël (Var), guérie à 41 ans, le 11 octobre 1930, d'une fistule tuberculeuse multiple avec vastes décollements région fessière gauche
  • Rose Perona épouse Martin, de Nice, guérie à 46 ans, le 3 juillet 1947, d'un cancer du col de l'utérus

1 reconnue en 1959

  • Yvonne Fournier, de Limoges, guérie à 22 ans, le 19 août 1945, d'un syndrome progressif post-traumatique du membre supérieur gauche, syndrome de Leriche

2 reconnues en 1960

  • Maddalena Carini, de Sanremo, guérie à 31 ans, le 15 août 1948, d'une tuberculose péritonéale, pleuro-pulmonaire et osseuse avec coronarité
  • Léo Schwager Frère, de Fribourg, guéri à 28 ans, le 30 avril 1952, d'une sclérose en plaques depuis 5 ans

1 reconnue en 1961

  • Angéle Théa, Sœur Marie-Mercédes, de Tettnang (Allemagne), guérie à 20 ans, le 20 mai 1950, d'une sclérose en plaques depuis 6 ans

1 reconnue en 1963

  • Ginette Fabre épouse Nouvel, de Carmaux, guérie à 26 ans, le 21 septembre 1954, de la maladie de Budd-Chiari

2 reconnues en 1965

  • Elisa Aloi épouse Varacalli, de Patti (Italie), guérie à 27 ans, le 5 mai 1958, d'une tuberculose ostéo-articulaire et fistules à localisations multiples du membre inférieur droit
  • Juliette Tamburini, de Marseille, guérie à 22 ans, le 17 juillet 1959, d'une ostéo-périostite fémorale fistulée, épistaxis datant de 10 ans

1 reconnue en 1976

  • Vittorio Micheli, de Scurelle (Italie), guéri à 23 ans, le 1er juin 1963, d'un sarcome de la hanche gauche

1 reconnue en 1978

  • Serge Perrin, du Lion d'Angers, guéri à 41 ans, le 1er mai 1970, d'une hémiplégie droite itérative avec lésions oculaires par troubles circulatoires carotidiens bilatéraux

1 reconnue en 1989

  • Delizia Cirolli épouse Costa, de Paterno (Italie), guérie à 12 ans, le 24 décembre 1976, d'un sarcome d'Ewing du genou droit.

1 reconnue en 1999

  • Jean-Pierre Bély, de La Couronne, guéri à 51 ans, le 9 octobre 1987, d'une sclérose en plaques

1 reconnue en 2005

  • Anna Santaniello, de Salerne (Italie), guérie à 41 ans, le 19 août 1952, d'une décompensation cardiaque par maladie mitrale, suite à rhumatisme articulaire aigu

 1 reconnue remarquable mais pas miraculeuse, en 2011

  • Serge François, d'Angers, guéri à 56 ans, le 12 avril 2002, d'une algie sciatique ; guérison reconnue inexpliquée donc remarquable, mais pas miraculeuse. L'abandon (qui se révélera provisoire) du qualificatif de « miraculeux » est présenté comme une volonté de ne plus utiliser ce mot jugé galvaudé.

1 reconnue en 2012

  • Luigina Traverso, de Casale Monferrato (Italie), guérie à 31 ans, le 23 juillet 1965, d'une lombo-sciatique paralysante

1 reconnue en 2013

  • Danila Castelli, de Bereguardo (Italie), guérie à 43 ans, le 4 mai 1989, de graves crises d'hypertension dues à une phéochromocytome.

1 reconnue en 2018

  • Sœur Bernadette Moriau, de Bresles, guérie à 69 ans, le 11 juillet 2008, d'une atteinte pluriradiculaire des racines lombaires et sacrées, communément appelée syndrome de la queue de cheval, après un pèlerinage à Lourdes en février de la même année.
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gu%C3%A9risons_de_Lourdes


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