Louise Lateau

Louise Lateau 


Louise Lateau

Louise Lateau est née le 29 janvier 1850 à Bois-d'Haine, près de Charleroi (Belgique).
C'est la troisième enfant de la famille. Son père est orphelin et  sa mère  est illettrée.

Louise Lateau
Maison natale de Louise

Louise connaît la faim et la misère dès son enfance.
Son père meurt le 18 avril 1850 de la variole, dont elle-même connût longtemps les affres de la maladie et ne fut sauvée que de justesse.
La situation s’améliore quelque peu lorsque sa mère, remise d’une longue maladie reprend du travail comme fille de ferme, et la sœur aînée est placée comme aide-couturière.
Elle fit sa première communion en 1861.
En 1866 Bois d’Haine est touché par une épidémie de choléra.
A la demande du curé, Louise assiste les malades avec dévouement et sans crainte de la contagion, même lorsqu’il s’agit d’enterrer les morts.
Elle est reçue dans le Tiers-ordre franciscain en décembre 1867.

Stigmates 

Peu après, alors qu’elle fait un ’chemin de croix’ à l’église, elle est comme saisie d’un grande lumière et de douleurs intérieures.
Plusieurs fois les mêmes sensations se produisent.
Sa santé se détériore au point qu’on craint pour sa vie : elle reçoit les derniers sacrements le 15 avril 1868.
A partir du 24 avril, les douleurs se répètent chaque vendredi et du sang commence à couler de son côté gauche et de ses pieds.
Louise Lateau porte les stigmates de la passion de Jésus-Christ.
Toutes ces plaies apparaissent sans cause apparente dans la nuit du jeudi au vendredi et disparaissent la nuit suivante.
Cela se répétera tous les vendredis jusqu'à sa mort en 1883.
Louise Lateau continue à travailler dur pour sa famille.

Extases 

Le 17 juillet 1868, le phénomène du saignement des stigmates est accompagné d’une extase qui dure deux heures.
Insensible aux appels et sensations, elle ne revient à elle que lorsque le curé l'interpelle.
Cela ne manque pas d’inquiéter sa mère et ses sœurs qui la croient évanouie.
Comme pour les stigmates, Louise aura des extases jusqu'à la fin de sa vie.

Abstinence de nourriture 

Louise Lateau qui continue à vivre avec sa mère et ses sœurs et à travailler pour sa famille.
Ces phénomènes peu banals, quelle que soit la discrétion de la stigmatisée, commencent cependant à être connus et à attirer l’attention d’autant plus que, à partir de 1871, elle cesse de manger, boire et dormir...
La seule nourriture qu’accepte son estomac est le pain eucharistique reçu durant la messe quotidienne.

Enquête ecclésiastique

Dès la fin de l’année 1868, l’évêque de Tournai, Gaspar-Joseph Labis, ouvre une enquête canonique.
La commission faite d’ecclésiastiques, d’un laïc (le ministre d’état Adolphe Dechamps) et d’un médecin (le docteur Lefebvre de l’Université de Louvain) reconnaît la sincérité de la personne et l’authenticité des faits et conclut que la science ne trouvait aucune explication rationnelle à ce que vivait Louise Lateau.

Enquête scientifique

La presse aidant et amplifiant les faits, la notoriété de Louise Lateau va grandissant et dépasse rapidement les frontières de la Belgique.
Des visiteurs viennent de partout et même de Russie et d’Amérique pour ‘voir’ la stigmatisée dans sa modeste maison de Bois d'Haine.
Les polémiques ne manquent pas non plus. Les mondes scientifique et médical veulent mettre les choses au clair.
L’Académie royale de médecine de Belgique ouvre une enquête en 1874.
Durant des mois Louis Lateau accepte de se soumettre à de nombreuses expériences telles que voulues par des experts nommés par l’Académie.
Au bout d’un an leurs conclusions sont formelles : « Il n’y a aucune supercherie. L’état particulier de Louise ne se rapporte à aucune maladie connue et les phénomènes qu’elle vit sont inexplicables par la science humaine »

Mort de la stigmatisée

Par les conseils qu’elle donne, et dont la sagesse est reconnue, Louise est mêlée indirectement au conflit qui oppose, dans les années 1880, l’évêque démissionnaire de Tournai, Edmond Dumont, à son successeur.
A partir de janvier 1876, il fut impossible à Louise de se rendre à l'église.
Elle ne quitta plus sa maison et on lui apportait chaque jour la communion.
Le 5 janvier 1879, elle s'alita jusqu'à sa mort.

Louise Lateau

Elle meurt à la suite d’une longue agonie le 25 août 1883. Elle est enterrée dans l'ex-cimetière derrière l'église.
Après sa mort, son tombeau est visité par de nombreux pèlerins.
Des témoignages de ‘miracles’ circulent.
Malgré cela l’Église prit tout son temps pour ouvrir une enquête préliminaire qui pourrait conduire à la béatification. En 1990 Mgr Huard, évêque de Tournai ouvre officiellement la ‘cause’ de Louise Lateau.
L'apparition de la Vierge
Le 15 avril 1868, Louise Lateau, mystique stigmatisée, voit la Vierge pour la première fois.
D'autres apparitions se succèderont dans années suivantes : de Notre-Dame, du Christ, d'anges et de saints.
Source : 
Dictionnaire des apparitions de l'abbé Laurentin





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