L'enclos paroissial de
Saint Thégonnec
L'église
Saint Thégonnec
L'église
Le chœur
Stalles de chêne verni.
Les boiseries encadrent les fenêtres en un grand ensemble ordonné autour du maître autel.
Médaillons : docteurs de l'Eglise, apôtres.
Statues des évangélistes, de Pierre et Paul, de la Vierge et de Saint Thégonnec.
Style baroque, foisonnant de trophées, de pots à feu, de corbeilles à fleurs.
Les plans ont été dressés par Boismorin, de Lampaul, et Robellin, de Morlaix. Lespaignol y a travaillé en 1724. Le Goff l'a terminé en 1732.
Dans les vitraux, scènes de la vie de Jésus par Jean-Louis Nicolas de Morlaix (1862-1863).
L'orgue
L'orgue réalisé par Jacques Mascard, élève du célèbre facteur Thomas Dallam, a été construit en 1670.
L'orgue possédait trois claviers. Il fut transformé par Heyer au XIXe siècle et réduit à deux claviers.
Il a été restauré en 1978.
Le siège du célébrant
Les trois médaillons encadres de guirlandes ont été dessinés par Boismorin.
Ils représentent : le sacre de David, le sacrifice d'Abraham, le châtiment de David.
L'autel du Rosaire
Premier étage, par Lespaignol de Morlaix (1697).
Donation du Rosaire à Saint Dominique et Sainte Catherine de Sienne.
En médaillon, les 15 mystères du Rosaire.
Encadrés de colonnes de marbre noir, Saint Pol de Léon avec son dragon, Saint Jaoua.
Deuxième étage (1724). Scène de présentation d'une âme du Purgatoire par la Vierge et Saint Laurent, au Christ.
Statues de Saint Louis et de l'Ange Gardien.
Troisième étage. Le Père éternel parmi les anges.
La "prédelle" au bas présente des scènes de la Genès depuis la création d'Eve jusqu'à l'expulsion du Paradis terrestre.
Niche à volets Saint Thégonnec (XVIIe siècle)
Sur les volets, scènes de la vie du Saint, en particulier guérison des morsures de serpent et des fiévreux.
Arbre de Jéssé (XVIe siècle)
Au-dessus de l'entrée du porche, niche à volets avec la Vierge de l'Apocalypse encadrée de l'arbre de Jessé, portant les ancêtres royaux du Messie, au pied, Jessé et le serpent tentateur de la Genèse.
Les volets présentent six mystères joyeux : Annonciation, Visitation, Nativité, Annonce aux bergers, Circoncision, Adoration des Mages.
L'autel du Saint Sacrement
Primitivement, c'était le maître autel (1662).
Sculpté par Gabriel Carquain.
La partie supérieure a été ajoutée au XVIIIe siècle lors de l'exhaussement de la nef. Le sujet est l'adoration de l'Hostie par une multitude d'anges.
Statues de la Vierge et de Saint Thégonnec, au-dessus, Moïse et Elie, la Vierge et Isaïe.
La chaire
Cuve (1683) due au ciseau des Lerrel de Landivisiau.
Des figurines féminines représentent les vertus cardinales :
- Prudence (serpent),
- Tempérance (chaîne et coupe),
- Justice (attribut brisé),
- Force (colonne).
Sur les panneaux, les Évangélistes :
- Marc (lion),
- Matthieu (ange),
- Luc (bœuf),
- Jean (aigle).
La balustrade de l'escalier porte les docteurs : Grégoire, Ambroise, Augustin, Jérôme.
Entre les cariatides qui soutiennent l'abat-voix, Moïse recevant les tables de la Loi.
Abat-voix (1722).
Angelots, festons, Ange du Jugement.
Les vitraux
Ils sont l'œuvre de Jean-Louis Nicolas (Morlaix).
Le confessionnal
Clochers
Vieux clocher datant de 1563, de style gothique avec des éléments Renaissance.
La tourelle de l'escalier est noyée dans les constructions du XVIIe siècle.
La tour a été commencée en 1599.
On y lit plusieurs dates : 1605, 1606, 1610.
Sur la face ouest, le bas de la baie longitudinale est ouverte en forme de cloche, pour permettre de monter les pièces au clocher.
Puissants contreforts, galerie richement moulurée, lanterne octogonale.
La porte monumentale
Niches à coquilles, frontons triangulaires ou cintrés, volutes, lanternons à dômes, belles moulurations apportent à Saint Thégonnec un esprit nouveau.
L'arc de triomphe (1587)
Quatre massif rectangulaires.
Les deux du centre sont liés par un arc surmonté d'un étage formé de niches séparées par des pilastres.
Aux angles, Annonciation (1589) F. Maze.
Inscription bretonne : Intron maria gvir sicour ni ho pet huantec don recour hui en quenta advocates evit pecher hapecherez 1587.
Traduction : Dame Marie de Vray-Secours, nous te prions ardemment, viens-nous en aide, première avocate du pécheur et de la pécheresse).
Au-dessus, frontons semi-ciruculaires et triangulaires où l'on voit le Père Eternel, lanternes à dômes et à boules godronnées portant des croix.
L'OSSUAIRE
Bras reliquaire en argent (XVe siècle)
Croix de procession à double traverse, vermeil (début du XVIIe siècle), Christ encadré par la Vierge et Saint Jean, nœud ouvragé avec six apôtres, animaux figurant trois évangélistes sur les boules.
Vierge à l'enfant
Cette image a été faite par la confrérie de Notre-Dame du Rosaire fabrique Guillaume Rannou 1647.
Lampe de sanctuaire, argent, 1654.
Trois scènes de la vie de Saint Martin : don d'une moitié de son manteau, apparition du Christ, baptême.
Quatre calices, un ciboire, une croix processionnelle en argent, une paire de chandeliers, une boîte aux saintes huiles, une croix d'autel, un bassin et une paire de burettes, une coquille de baptême, deux patènes et une custode composent un "trésor" d'une vingtaine de pièces d'orfèvrerie bretonne des XVIIe et XVIIIe siècles dans la chapelle ossuaire.
Stalles de chêne verni.
Les boiseries encadrent les fenêtres en un grand ensemble ordonné autour du maître autel.
Médaillons : docteurs de l'Eglise, apôtres.
Statues des évangélistes, de Pierre et Paul, de la Vierge et de Saint Thégonnec.
Style baroque, foisonnant de trophées, de pots à feu, de corbeilles à fleurs.
Les plans ont été dressés par Boismorin, de Lampaul, et Robellin, de Morlaix. Lespaignol y a travaillé en 1724. Le Goff l'a terminé en 1732.
Dans les vitraux, scènes de la vie de Jésus par Jean-Louis Nicolas de Morlaix (1862-1863).
L'orgue
L'orgue réalisé par Jacques Mascard, élève du célèbre facteur Thomas Dallam, a été construit en 1670.
L'orgue possédait trois claviers. Il fut transformé par Heyer au XIXe siècle et réduit à deux claviers.
Il a été restauré en 1978.
Le siège du célébrant
Les trois médaillons encadres de guirlandes ont été dessinés par Boismorin.
Ils représentent : le sacre de David, le sacrifice d'Abraham, le châtiment de David.
L'autel du Rosaire
Premier étage, par Lespaignol de Morlaix (1697).
Donation du Rosaire à Saint Dominique et Sainte Catherine de Sienne.
En médaillon, les 15 mystères du Rosaire.
Encadrés de colonnes de marbre noir, Saint Pol de Léon avec son dragon, Saint Jaoua.
Deuxième étage (1724). Scène de présentation d'une âme du Purgatoire par la Vierge et Saint Laurent, au Christ.
Statues de Saint Louis et de l'Ange Gardien.
Troisième étage. Le Père éternel parmi les anges.
La "prédelle" au bas présente des scènes de la Genès depuis la création d'Eve jusqu'à l'expulsion du Paradis terrestre.
Niche à volets Saint Thégonnec (XVIIe siècle)
Sur les volets, scènes de la vie du Saint, en particulier guérison des morsures de serpent et des fiévreux.
Arbre de Jéssé (XVIe siècle)
Au-dessus de l'entrée du porche, niche à volets avec la Vierge de l'Apocalypse encadrée de l'arbre de Jessé, portant les ancêtres royaux du Messie, au pied, Jessé et le serpent tentateur de la Genèse.
Les volets présentent six mystères joyeux : Annonciation, Visitation, Nativité, Annonce aux bergers, Circoncision, Adoration des Mages.
L'autel du Saint Sacrement
Primitivement, c'était le maître autel (1662).
Sculpté par Gabriel Carquain.
La partie supérieure a été ajoutée au XVIIIe siècle lors de l'exhaussement de la nef. Le sujet est l'adoration de l'Hostie par une multitude d'anges.
Statues de la Vierge et de Saint Thégonnec, au-dessus, Moïse et Elie, la Vierge et Isaïe.
La chaire
Cuve (1683) due au ciseau des Lerrel de Landivisiau.
Des figurines féminines représentent les vertus cardinales :
- Prudence (serpent),
- Tempérance (chaîne et coupe),
- Justice (attribut brisé),
- Force (colonne).
Sur les panneaux, les Évangélistes :
- Marc (lion),
- Matthieu (ange),
- Luc (bœuf),
- Jean (aigle).
La balustrade de l'escalier porte les docteurs : Grégoire, Ambroise, Augustin, Jérôme.
Entre les cariatides qui soutiennent l'abat-voix, Moïse recevant les tables de la Loi.
Abat-voix (1722).
Angelots, festons, Ange du Jugement.
Les vitraux
Les vitraux ont été mis en place entre 1862 et 1868.
Ils sont l'œuvre de Jean-Louis Nicolas (Morlaix).
Le confessionnal
Clochers
La tourelle de l'escalier est noyée dans les constructions du XVIIe siècle.
La tour a été commencée en 1599.
On y lit plusieurs dates : 1605, 1606, 1610.
Sur la face ouest, le bas de la baie longitudinale est ouverte en forme de cloche, pour permettre de monter les pièces au clocher.
Puissants contreforts, galerie richement moulurée, lanterne octogonale.
La porte monumentale
Niches à coquilles, frontons triangulaires ou cintrés, volutes, lanternons à dômes, belles moulurations apportent à Saint Thégonnec un esprit nouveau.
L'arc de triomphe (1587)
Quatre massif rectangulaires.
Les deux du centre sont liés par un arc surmonté d'un étage formé de niches séparées par des pilastres.
Aux angles, Annonciation (1589) F. Maze.
Inscription bretonne : Intron maria gvir sicour ni ho pet huantec don recour hui en quenta advocates evit pecher hapecherez 1587.
Traduction : Dame Marie de Vray-Secours, nous te prions ardemment, viens-nous en aide, première avocate du pécheur et de la pécheresse).
Au-dessus, frontons semi-ciruculaires et triangulaires où l'on voit le Père Eternel, lanternes à dômes et à boules godronnées portant des croix.
L'OSSUAIRE
La façade de l'ossuaire date de 1676.
Trois pans ornés à l'extérieur de gâbles et de lanternes s'imbriquent dans l'extrémité de la porte monumentale.
L'orfèvrerie
Trois pans ornés à l'extérieur de gâbles et de lanternes s'imbriquent dans l'extrémité de la porte monumentale.
L'orfèvrerie
Bras reliquaire en argent (XVe siècle)
Croix de procession à double traverse, vermeil (début du XVIIe siècle), Christ encadré par la Vierge et Saint Jean, nœud ouvragé avec six apôtres, animaux figurant trois évangélistes sur les boules.
Vierge à l'enfant
Cette image a été faite par la confrérie de Notre-Dame du Rosaire fabrique Guillaume Rannou 1647.
Lampe de sanctuaire, argent, 1654.
Trois scènes de la vie de Saint Martin : don d'une moitié de son manteau, apparition du Christ, baptême.
Quatre calices, un ciboire, une croix processionnelle en argent, une paire de chandeliers, une boîte aux saintes huiles, une croix d'autel, un bassin et une paire de burettes, une coquille de baptême, deux patènes et une custode composent un "trésor" d'une vingtaine de pièces d'orfèvrerie bretonne des XVIIe et XVIIIe siècles dans la chapelle ossuaire.
LA CRYPTE
Le Saint Sépulcre en bois de chêne polychrome exposé dans la crypyte de l'ossuaire est l'œuvre de Jacques Lespaignol, maître sculpteur de Morlaix (1702).
Au fond de l'œuvre, la Vierge est debout, le regard baissé vers le Christ, elle est soutenue par Saint Jean.
A sa droite, Véronique tient en mains le voile de la Sainte Face, le linceul est soutenu par Joseph d'Arimathie et Nicodème.
A côté, deux anges dont les regards se détournent du tombeau, l'un d'eux tient en mains la couronne d'épines. Un troisième ange, à la gauche de Saint Jean, tient le calice de la Passion.
A l'avant du groupe, Marie Salomé, l'une des Saintes Femmes et Marie Madeleine.
Le Saint Sépulcre en bois de chêne polychrome exposé dans la crypyte de l'ossuaire est l'œuvre de Jacques Lespaignol, maître sculpteur de Morlaix (1702).
Au fond de l'œuvre, la Vierge est debout, le regard baissé vers le Christ, elle est soutenue par Saint Jean.
A sa droite, Véronique tient en mains le voile de la Sainte Face, le linceul est soutenu par Joseph d'Arimathie et Nicodème.
A côté, deux anges dont les regards se détournent du tombeau, l'un d'eux tient en mains la couronne d'épines. Un troisième ange, à la gauche de Saint Jean, tient le calice de la Passion.
A l'avant du groupe, Marie Salomé, l'une des Saintes Femmes et Marie Madeleine.
LE CHEVET
Le chevet de l'église, bâti en 1714.
Le chevet de l'église, bâti en 1714.
LE CALVAIRE
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