Le Saint sang

Le Saint sang


Le sang de Jésus donne lieu à de nombreux miracles.

A Saint-Maximin, en Provence, chaque vendredi saint, le saint Sang vire au rouge entre midi et 13 heures, attirant plusieurs millions de pèlerins.

A Bruges, pendant la foire de mai, le saint sang bouillonne.

Dans le comté de Gloucester, on expose un flacon censé contenir le sang du Christ, qui n'apparaîtrait qu'aux privilégiés ayant donné suffisamment aux bonnes œuvres locales pour obtenir l'absolution, les plus avares et les moins crédules étant privés de l'auguste privilège. Un stratagème concocté par les prêtres, à l'aide de sang de canard !

Le Saint Sang de Saint Maximin
On devait trouver dans la grotte ainsi creusée d'autres reliques, parmi lesquelles brillait un flacon d'albâtre qui contenait les fragments d'une énigmatique matière rouge. Et l'on sut aussitôt qu'il s'agissait là du vase sacré dans lequel la sainte avait recueilli un peu de sang du Crucifié. Selon une autre version, cette sainte ampoule ( qu'il ne faut pas confondre avec celle de Reims ) est une fiole de verre renfermant quelques petites pierres seulement teintes du sang divin. " Pendant une longue suite d'années, rapporte le journal Le Pèlerin de juillet 1876, on voyait le vendredi saint ces pierres, qui sont ordinairement d'un rouge noir, prendre une couleur vermeille et éclatante; le sang attaché à ces objets se liquéfiait, on le voyait bouillonner, monter et descendre dans la Sainte-Ampoule. C'est ce qu'on appelait le saint miracle. Ce prodige se renouvelait chaque année après la lecture de la Passion, à la vue de tous les assistants. " Il paraît, cependant, que ce phénomène ne se produit plus aujourd'hui.
On se glorifiait, à Saint-Maximin, jusqu'au début de ce siècle, de posséder un peu de terre du calvaire imbibée du sang de la croix. On entend parler de cette relique pour la première fois en 1551. Elle fut volée en 1904. Elle avait été offerte par le roi René. Trouvée, dit-on, dans la tombe de Ste Madeleine, elle rentre dans la catégorie des objets de verre enfermés avec le défunt dans la tombe.

Le Saint Sang de Fécamp 


Les Saintes reliques : Le Saint sang

Après la crucifixion, Nicodème qui accompagnait Joseph d'Arimathie, reçut le corps du Christ et procéda à son ensevelissement. Selon la tradition gnostique, il semble que Nicodème soit un des derniers hommes à avoir eu un contact physique avec la dépouille mortelle du Christ. Il l'aurait vue et touchée, aussi il aurait été à même de devenir le pourvoyeur de la précieuse relique. Selon la tradition gnostique, il aurait recueilli des particules ou les gouttes de sang christique récupérées par Joseph d'Arimathie. À la suite d'un périple miraculeux, les gouttes du sang qui se trouvaient dans une boîte de plomb, auraient été portées par le tronc d'un figuier jusqu'au rivage de Fécamp.
Un deuxième récit fait état d'une autre origine : le Précieux-Sang serait apparu à Saint-Léonard (aujourd'hui dans la banlieue de Fécamp) au cours d'une messe célébrée à la fin du Xème siècle.
La relique a ensuite été retrouvée au cours des travaux dans l'église de la Trinité, vers 1170  . Les premiers pèlerinages et récits de miracles datent de cette fin du XIIème siècle. Après une période de déclin, le pèlerinage connaît un nouveau succès sous le Second Empire. La confrérie du Précieux Sang fut officiellement fondée en 1906  .
Aujourd'hui, la relique du Saint Sang est toujours conservée dans une fiole conservée dans l'abbaye bénédictine de la Sainte-trinité.
Chaque année on y montrait la célèbre relique du Précieux-Sang dont on peut encore voir le magnifique reliquaire en marbre blanc dans l'abbatiale.
 

 

Fécamp, l'abbaye de la Trinité

 

Fécamp, l'abbaye de la Trinité

 

Fécamp, l'abbaye de la Trinité

 

Fécamp, l'abbaye de la Trinité

 

Fécamp, l'abbaye de la Trinité

 

Fécamp, l'abbaye de la Trinité

 

Fécamp, l'abbaye de la Trinité

 

Fécamp, l'abbaye de la Trinité

 

Fécamp, l'abbaye de la Trinité

 

Fécamp, l'abbaye de la Trinité

 

Le Saint Sang de la basilique de Bruges 


Les Saintes reliques : Le Saint sang

Selon une légende, quelques gouttes du Saint Sang auraient été rapportées comme reliques, en 1146, par Thierry d'Alsace à son retour de Terre Sainte et furent conservées en la Basilique du Saint-Sang de Bruges. Les premiers récits sont relatés pour la première fois dans la Chronicon Sancti Bert écrite en 1380  par Jean le Long d'Ypres, abbé de Saint-Bertin à Saint-Omer. Le premier écrit à faire la description du transfert fut les Commentarii rédigés entre 1538 et 1552 (quatre siècles après cet événement) par l'historien brugeois Jakob De Meyer. L'auteur situe l’arrivée au vendredi 7 avril 1150 mais ne fait aucunement référence à des sources. Selon certaines hypothèses non vérifiées, la relique provenait de Constantinople. Le précieux Saint Sang était alors conservé dans la Chapelle de Marie du palais impérial. Après la prise de Constantinople en 1204, plusieurs reliques de la Passion du Christ auraient été emportées en Occident. On ignore lesquelles, d'autant plus que le Nouveau Testament n'y fait pas allusion. Un flacon supposé contenir le Saint Sang fut taillé en Orient dans un cristal de montagne évidé ; cet objet aurait servi de récipient pour le transport jusqu'à Bruges. On peut voir du sang coagulé adhérer aux parois intérieures. Dès  1338, le flacon fut serti dans un cylindre de verre garni de montures en or, toujours intact à l'heure actuelle. Il est la propriété de la ville de Bruges. Il est toujours conservé dans la chapelle de Saint-Basile du Château, également propriété de la ville. La procession du Saint Sang, qui sort annuellement depuis la fin du XIIIe siècle, donna lieu à une manifestation communale auxquelles étaient associées les guildes et les corporations de métiers. Chaque année, le magistrat de Bruges invitait l’évêque et le clergé à participer à la procession. Jusqu’en 1578, la procession suivait les remparts à l'extérieur de la ville. L'itinéraire était long. Il commençait à 10 heures au château et se terminait l’après-midi par l’exposition de la relique. Après 1584, par mesure de sécurité, la procession ne sortit plus des enceintes. La procession se limitait au cheminement des rues intérieures de la cité. Cette tradition est toujours en vigueur de nos jours le jour de  l'Ascension.
Le site du Saint-Sang de Bruges : http://www.holyblood.com/FR/0.asp

Le Saint Sang de la Sainte-Chapelle, Paris

L’acquisition des reliques de la Passion du Christ par Louis IX (Saint Louis) le contraignit à ériger la Sainte-Chapelle. Le Saint Sang rejoint la Couronne d'épines (achetée en 1239 aux Vénitiens), la Vraie Croix, les Clous, la  Lance, l'Éponge, le Suaire, le Manteau de pourpre et la Croix de la Victoire directement (achetés en 1241 à l’Empereur Baudouin II). Il disparut, comme beaucoup d'autres Saintes reliques, durant les évènements révolutionnaires.

Le Saint Sang de l'église Saint-Jacques de Rothenburg ob der Tauber


Les Saintes reliques : Le Saint sang


L'église Saint-Jacques (XIV-XVe siècle) de Rothenburg ob der Tauber est célèbre pour ses retables, principalement pour celui dit du « Saint Sang » de Tilman Riemenschneider. Le nom du retable est dû à une relique, une goutte de sang du Christ. Parvenue à Rothenbourg à la fin des croisades, cette relique attira très vite une multitude croissante de pèlerins.

Le Précieux Sang de la Basilique Saint-Jacques à Neuvy-Saint-Sépulchre (France)


Les Saintes reliques : Le Saint sang

Les Saintes reliques : Le Saint sang


L'église de Neuvy-Saint-Sépulcre (Indre) possède deux gouttes du Sang de Notre Seigneur Jésus Christ, recueillies, au jour de la Passion, sur le Calvaire. Elles ont la forme de deux larmes coagulées. Pur et sans mélange d'eau ni de terre, ce Sang divin est peut-être la plus précieuse relique du monde.
Le cardinal Eudes, évêque de Tusculum, l'avait rapportée de Terre Sainte où, pendant six ans, il avait exercé les fonctions de légat du Pape pour la première croisade de saint Louis. Et en 1257, il en fit don à Neuvy, son pays natal. Depuis cette époque, le Précieux-Sang repose sous la magnifique coupole byzantine, bâtie en 1042-1046 par Eudes de Déols et Geoffroy de Bourges, sur le modèle primitif de l'église du Saint-Sépulcre de Jérusalem.
Pour honorer cette sainte relique, les souverains pontifes accordèrent dès l'origine de grandes faveurs à l'église de Neuvy. Et en 1621, Mgr André Frémiot, archevêque de Bourges, institua une confrérie du Précieux-Sang que, deux ans après, le pape Grégoire XV approuvait et enrichissait de nombreuses indulgences. En ces derniers temps, cette confrérie a été réorganisée par Mgr de La Tour d'Auvergne et par Mgr Servonnet, archevêques de Bourges.
Fêtes et pèlerinages en l'honneur du Précieux-Sang :
Lundi de Pâques : messe à 10 h 30 à la Basilique suivie de la vénération de la relique et de la procession à travers la ville.
1er juillet : Fête du Précieux-Sang. Vénération de la Relique au cours de la messe.
Renseignements : M. le Curé Presbytère Rue de l'Abbé Bedu 36230 Neuvy-Saint-Sépulcre Téléphone : 02 54 30 80 17 Télécopie : 02 54 30 81 03.


Le saint sang de Voormezele (Belgique)
Les Saintes reliques : Le Saint sang
Historique
Déjà en 774, la paroisse est mentionnée parmi les huit cents paroisses du diocèse de Thérouanne. En 1559, Voormezeele est attaché au diocèse d'Ypres, en 1801 au diocèse de Gand et depuis 1834 au diocèse de Bruges.
Voormezele est en tout premier lieu une ancienne paroisse abbatiale. L'abbaye fut fondée en 1068 par Isaac, Seigneur de Voormezele. La fondation fut approuvée l'année suivante par Drogo, évêque de Thérouanne. Un chapitre de chanoines singuliers résidait dans l'abbaye. En 1794, lors de la Révolution Française, l'abbaye fut détruite et ne fut plus jamais reconstruite. Les chanoines desservaient également la paroisse puisque l'église abbatiale était tout autant église paroissiale.
Au cours des fouilles réalisées en 1989 et 1991, les archéologues ont découvert les fondations de l'abbaye détruite. Cette découverte a permis de retracer le site original de l'abbaye augustine. La construction de l'abbaye originale s'est effectuée en quatre phases.
Depuis 1977, la commune de Voormezele est fusionnée avec la ville d'Ypres. Chaque village porte son sobriquet. Le plus ancien surnom populaire de Voormezele est "papeters" ou "paptelen". Il est probablement dû au niveau peu élevé du centre du village en rapport avec les routes nationales avoisinantes.
Le village compte également  différents cimetières militaires, des cicatrices de la Première Guerre Mondiale. Les cimetières contiennent les tombes de 3160 militaires britanniques, tombés pendant la Grande Guerre. Avant la Grande Guerre le village de Voormezele comptait quatre châteaux magnifiques. Un seul a été reconstruit : le château d'Elzenwalle. Tous les autres, hélas, appartiennent au passé.
Toutefois on a gardé un joyau unique, dont chaque habitant et à juste titre est très fier : la relique du Saint Sang.
Vénération de la relique
La relique était jusqu'au temps des gueux (16e siècle), le trésor privé de la communauté religieuse de Voormezele.
Grâce aux archives, nous avons découvert en quelle mesure la relique était vénérée à partir de 1580 par les religieux et par les pèlerins. De partout, et même de la Flandre Française le peuple venait en masse vers Voormezele pour assister à la Procession du Saint Sang le lundi du Saint Sang.
Actuellement, la neuvaine commence le samedi avant la Pentecôte pour finir le dimanche en huit suivant, le dimanche de la Sainte Trinité avec la procession du Saint Sang.
La Procession du Saint Sang
Il s'est développé une atmosphère et une activité peu communes autour de ce grand évènement, prestation unique pour un village d'à peine un millier d'habitants.
Pas moins de 650 participants figurent dans la procession. Ils se chargent traditionnellement d'une évocation historique de leur village et d'un spectacle religieux plein de piété, de mouvement et de musique.
Information
Le départ de la procession a lieu dans la Wijtschaatsestraat et passe par la place, la Wittenhuisstraat, la Kalleputstraat, la G. Bartierstraat et la St Elooistraat pour aboutir dans la Wijtschaatsestraat. L'entrée est gratuite.
Source : Brochure publicitaire de la Procession

Procession du Saint-Sang

Traditionnellement, et depuis de nombreuses années le premier dimanche après la Pentecôte, a lieu la Procession du Saint-Sang autour du village.
La Procession du Saint-Sang commémore le transfert de la relique du Saint-Sang de Rome.  
Au cours de la procession actuelle les spectateurs peuvent voir une représentation des faits et le contexte historique. Par exemple, Charles le Bon, le patron était et que la relique transférée. Puis le cortège se compose principalement de groupes religieux, avec des images de l'Ancien Testament. Elle est suivie par le Nouveau Testament par la mort et la résurrection du Christ. Tout cela s'accumule à l'apogée, à savoir. Glorification du sang du Seigneur.
La précieuse relique aurait été ramenée par le chevalier Isaac en 1152 lors d'un de ses voyages à Rome.




Autres localisations

Il existe d'autres reliques du sang de Jésus en Europe :
  • Vers 1170, elle a été retrouvée dans un pilier de la cathédrale de  Norwich en Angleterre.
  • Abbaye de Westminster
  • Mantoue
  • Charroux en France
Source : http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://fr.academic.ru/pictures/frwiki/82/Rothenburg_BW_17.JPG&imgrefurl=http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/1497530&usg=__0moflnH7hgQknQwK1Dck7GomfOg=&h=2494&w=1663&sz=1829&hl=fr&start=2&sig2=2NQgiDobLNDmsVvags3m0Q&zoom=1&um=1&itbs=1&tbnid=hWwecB0HppchjM:&tbnh=150&tbnw=100&prev=/images%3Fq%3Dbruges%2Bbasilique%2Bdu%2Bsaint%2Bsang%2Ble%2Bsaint%2Bpr%25C3%25A9puce%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26pwst%3D1%26gbv%3D2%26tbs%3Disch:1%26prmd%3Div&ei=c6fiTLuiBIi6jAe255jIAQ








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