La Salette la basilique


La Salette 
la basilique


La Salette : la basilique


La Basilique de la Salette, à 1 756 m d’altitude, a été construite de 1852 à 1864, suite à l’apparition de la Vierge à deux petits bergers, Mélanie et Maximin, le 19 septembre 1846.

De style roman, l’intérieur est décoré de fresques du peintre Arcabas, l’hôtellerie encadre la basilique, le tout formant un ensemble bien organisé pour affronter les rigueurs de l’hiver en montagne.

C'est une véritable basilique quant à la forme, une belle et vaste église si nous considérons ses dimensions.

Ce temple en effet se compose de trois nefs, toutes également terminées en abside. 

La nef principale mesure une longueur de 44 mètres 50 à l'intérieur ; elle surpasse les parties latérales de 12 ou 15 mètres environ, et forme ainsi derrière l'autel majeur un espace réservé pour les exercices religieux que les Pères accomplissent journellement. 

La largeur de l'édifice dans le chœur est de 15 mètres et dans les nefs de 14 mètres 30 centimètres. Sous voûte la hauteur est de 14 mètres 50 cent.

L'église est construite dans un style qui convenait à un édifice placé à une si grande élévation et loin de tout ce qui pouvait faciliter le travail. 

La rigueur du climat jointe aux difficultés d'exécution ne comportait pas une ornementation plus en rapport avec une église bâtie dans d'autres conditions ; il fallait avant tout unir la solidité, gage plus certain de perpétuité et de durée, à un caractère religieux et traditionnel.

C'est pour cette raison que l'on a adopté cette manière du XIe siècle, qui fait souvenir de ce qu'il y a de grave et de sérieux dans la piété et dans le culte catholique.

En pénétrant dans l'intérieur de l'église (PL. VIII), on est frappé de voir une certaine élégance unie à la sévérité de l'époque que l'édifice rappelle ; la grande nef est séparée des nefs latérales par deux rangées de colonnes surmontées chacune d'un chapiteau à feuilles d'acanthe qui, s'éloignant du Corinthien des Grecs, n'est pas encore le couronnement des colonnettes, qui forment un des caractères de l'âge suivant.

Nous nous garderons bien d'entrer dans aucun détail archéologique qui pourrait ici être déplacé ; cependant nous ne pouvons nous empêcher de dire que nous ne regrettons nullement cette forme gracieuse et plus élancée donnée aux fûts des colonnes, et qui s'écarte un peu des constructions plus massives et moins dégagées que nous rencontrons fréquemment dans les monuments du XIe siècle.

Le jour pénètre dans l'église par une série de fenêtres à plein cintre disposées sur les murs latéraux des basses nefs, et une autre placée dans la partie supérieure de la nef principale.

Ces ouvertures ménagées avec soin produisent un effet que, dans tous les temps, ont parfaitement compris les architectes chrétiens, et qui agit sur l'âme en la disposant plus facilement à la prière et au recueillement.


Il est tout naturel que le pèlerin qui entre dans l'église de la Salette, demande ce qui rappelle avant tout le grand fait accompli sur la montagne; c'est pour cette raison que le groupe de l'apparition semble tout dominer dans ce sanctuaire.

Voici la disposition qui a été adoptée et qui semble la plus favorable à la piété :

le chœur de l'église se trouve élevé de quelques degrés au-dessus de la nef dont il est séparé par une balustrade à laquelle les fidèles viennent recevoir la sainte Communion.

Au milieu du chœur, c'est-à-dire à 15 mètres en avant de l'abside, se trouve l'autel principal, puis derrière cet autel, sans toutefois qu'il y soit attenant, un socle de dimensions suffisantes soutient le groupe composé de la très-sainte Vierge et des deux bergers ; la base du groupe se trouve placée au niveau de la partie supérieure de l'autel, en sorte qu'il apparaît avec toutes ses proportions, de tous les points de la vaste église.

Les personnages sont au moins de grandeur naturelle, le vêtement de la très-sainte Vierge est celui qui a été désigné par Maximin et Mélanie, et les petits bergers eux-mêmes portent le costume des enfants de la montagne.

Rien n'est touchant comme cette apparition, vue le soir à la clarté des flambeaux qui brillent pendant la petite réunion quotidienne.

Quelques parties laissées dans l'ombre font ressortir celles qui se trouvent le mieux éclairées, et tout cet effet a quelque chose qui prête à l'imagination, et dispose l'âme à une pieuse rêverie qui lui rend plus présentes les choses qu'elle ne voit, il est vrai, qu'en souvenir, mais qui réveillent la foi et augmentent la ferveur.

Si nous étions de purs esprits, nous n'aurions assurément pas besoin de cet intermédiaire pour nous élever à Dieu et rester unis avec lui ; mais nos sens veulent être excités par un moyen qui leur serve de levier pour les faire sortir des régions infimes vers lesquelles le péché les a disposés à tendre continuellement.

Il n'est rien comme le culte catholique, avec ses magnificences, pour produire en nous cet effet et nous faire aspirer vers le ciel.

Si quelque part nous nous trouvons ainsi remués, c'est dans le sanctuaire de la Salette, au pied de l'image de cette bonne Mère, qui nous parle encore dans la personne des deux enfants.

Nous ne sentons pas le besoin d'entrer dans aucun détail sur les objets qui déjà servent à la décoration de l'église de la Salette, La piété et la reconnaissance des âmes qui, ont éprouvé les faveurs de la très sainte Vierge, prodiguent les ornements les plus somptueux, et des richesses qui ne se rencontrent que dans ce sanctuaire.

Nous préférons parler des œuvres qui se font au dehors pour l'avantage de tous les pèlerins.

Nous ne passerons pas devant le portail sans jeter un coup-d'œil sur cette façade qui rappelle les grandes basiliques élevées à la gloire de Dieu.

Trois portes correspondantes aux trois nefs permettent à la foule de pénétrer dans l'intérieur.

De la base au sommet du pignon on ne mesure pas moins de 18 mètres 50; ajoutons à ces détails deux clochers placés à chacun des angles, et dont le projet se réalisera si les vœux de tous sont exaucés, nous pourrons alors nous faire une idée de la majesté de cet ensemble.


La Salette : la basilique


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Les lieux saints

La Salette

- Les apparitions de la Vierge
- La basilique
- Le vallon de l'apparition
- L'esplanade de l'apparition
- La fontaine de la Vierge
- La chapelle de la rencontre
- La croix de la Salette
- Le lieu de confession
- Le cimetière et la chapelle
- Le pont construit en 1980
- Le pèlerinage national : sainte Philomène
- La librairie
- Le musée du sanctuaire ND de la Salette
- Hôtellerie



La Salette : la confession
Corps
- La maison de Mélanie Calvat
- La maison natale de Maximin Giraud
- L'église Saint Pierre
- Le cimetière


















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