La Sainte coiffe

La Sainte coiffe


Les Saintes reliques : La Sainte coiffe

La Sainte Coiffe de Cahors serait un linge mortuaire (pathil en hébreu) qui aurait été utilisé pour l'ensevelissement de Jésus-Christ. À cette époque les Juifs couvraient la tête du mort avec une coiffe qui servait de mentonnière. Ensuite ils enveloppaient le corps avec un linceul attaché avec des bandelettes. Enfin ils couvraient le visage avec un voile pour retenir les parfums.

Historique

La tradition attribue à Marie la réalisation de la Sainte Coiffe. Celle-ci aurait été utilisée lors de la sépulture De Jésus.
Les disciples de Jésus auraient récupéré les linges après la résurrection. La Sainte Coiffe serait ensuite demeurée à Jérusalem.
La Sainte Coiffe aurait été donnée à Charlemagne soit par le Calife Haroum el Rachid et le Patriarche Thomas de Jérusalem, soit par l'impératrice Irène de Constantinople.
En l'an 803, Charlemagne aurait donné la Sainte Coiffe à Ayma (Aymatus), évêque de Cahors. En 1119, le Pape Calixte II consacre l'autel du très Saint Suaire dans la cathédrale de Cahors.
En 1960 la sainte Coiffe cesse d'être présentée à la dévotion de fidèles comme il était de tradition aux fêtes de pentecôtes. Jusqu'à cette date elle était montrée à découvert par l'évêque du haut de la chaire avec dans la tribune en face les chanoines et les séminaristes.
La Sainte Coiffe de Cahors est conservée dans la chapelle saint Gausbert donnant sur le cloître de la cathédrale Saint Étienne de Cahors.

Description du linge


La Sainte Coiffe présente les caractéristiques d'un bonnet que les Juifs appelaient pathil. La coutume était d'en recouvrir la tête des morts. Elle servait de mentonnière avec deux bandes attachées sous le menton, dispositif qui servait à maintenir la bouche du mort fermée. Elle possède les caractéristiques des coiffes des premiers siècles (matière, forme, coupe, soutache la bordant, coutures).
La Coiffe est constituée de huit doubles (huit coiffes), de textures différentes, appliqués l'une sur l'autre et cousues ensembles.
Champollion le jeune, égyptologue, en examinant la Sainte Coiffe de Cahors, lui aurait trouvé une forme antique et orientale. Il aurait dit que la matière est du fin lin d'Égypte, que le tissu indiquait les premiers siècles du christianisme, qu'on couvrait ainsi les morts dans l'antiquité.
L'image sur le tissu se serait formée au moment de l'ensevelissement de Jésus-Christ. Les proches de Jésus lui auraient mis la Coiffe servant à maintenir le menton et donc la bouche fermée. C'est à ce moment-là que la Coiffe aurait été marquée de traces de sang.

Description de l'image


Une grande tache de sang est visible à l'intérieur de la Coiffe et perce à l'extérieur au niveau du bas de la joue droite, correspondant à l'arrachement de la barbe visible sur le Linceul de Turin (Suaire de Turin). Une blessure est également visible au niveau de l'arcade sourcilière gauche en correspondance avec la blessure sur le Linceul.
Deux taches de sang très proches se trouvent dans le bas de la nuque à gauche en correspondance avec les blessures des épines sur le Linceul. De nombreuses empreintes de sang plus petites sont visibles représenteraient les blessures infligées par une couronne d'épines.

Études complémentaires


L'historien Jan Wilson, le spécialiste britannique du Linceul, confirme que la loi juive, telle qu'elle est inscrite dans le Mishnah, prévoit que le corps du défunt doit être apprêté dans le tachrichim, c'est-à-dire dans un ensemble complet de vêtements funéraires comprenant en particulier, une pièce de vêtement recouvrant la tête. Les juifs appelaient ce bonnet pathil et en recouvraient la tête des morts.
C'est ainsi que l'on aurait retrouvé le corps de Zacharie, sous l'empereur Honorius (395-423) avec la tête enveloppée d'une coiffe.

Dans la chapelle Saint-Gaubert de la Cathédrale Saint-Etienne de Cahors (à l’origine, la salle capitulaire) est exposée la sainte coiffe. I
Il s’agirait du linge qui aurait recouvert la tête du Christ dans son tombeau.
Elle est enfermée dans un reliquaire datant de la fin du XIXe siècle. La sainte coiffe fut rapportée par Géraud de Cardaillac, évêque de Cahors, à son retour de voyage en Terre sainte au début du XIIe siècle.
La Coiffe est constituée de huit linges superposés et cousus ensemble, bordés d'un ourlet.

Des taches de sang, situées sur les côtés intérieurs de la coiffe complètent celles qui sont visibles sur le front et la nuque de l'homme du Linceul et dessinent ainsi le tracé complet d'une couronne de blessures provoquées par des épines.

Fait peu connu, la coiffe présente les caractéristiques d'un bonnet que les juifs appelaient Pathil et dont ils avaient coutume de recouvrir la tête de leurs morts.
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