La passion et mort de Jésus-Christ

La passion et mort de Jésus-Christ
La passion et mort de Jésus-Christ

Les princes des Juifs, jaloux de Jésus, voulaient le faire mourir.

Judas, l'un des 12 apôtres, promit de leur livrer son maître moyennant 30 pièces d'argent.


La passion et mort de Jésus-Christ
Le baiser de Judas

Accompagné de soldats, il vint trouver Jésus au jardin des Oliviers et l'embrassa.

C'était le signal convenu. Aussitôt, les soldats se jetèrent sur Jésus et le conduisirent devant le grand prêtre.

La passion et mort de Jésus-Christ
Ponce Pilate livre Jésus au peuple
Celui-ci le renvoya à Ponce-Pilate, gouverneur de la ville, qui le livra au peuple.

On lui fit alors subir toutes sortes de tourments.
La passion et mort de Jésus-Christ
La flagellation de Jésus

 

Il fut dépouillé de ses vêtements et cruellement flagellé.
La passion et mort de Jésus-Christ 
La couronne d'épines

On lui mit sur la tête une couronne d'épines dont les pointes s'enfonçaient profondément dans sa chair.

Ensuite, il fut chargé d'une lourde croix qu'on l'obligea de porter jusqu'au sommet du Calvaire.

Arrivé là, Jésus fut attaché sur la croix et on lui enfonça des clous dans les pieds et dans les mains.

Ce n'est qu'après 3 heures de cette horrible agonie que Jésus s'expira.

C'est pour nous tous que Jésus voulut endurer les souffrances et la mort afin de nous ouvrir les portes du Ciel que le péché d'Adam avait fermées pour toujours.

LA PASSION SELON SAINT JEAN 

 La Passion selon Saint Jean dans l'Évangile  (18/1 - 19/42)

 La passion selon saint Jean apporte beaucoup de paroles de Jésus qu l'on ne trouve pas dans les évangiles synoptiques : paroles adressées à ceux qui viennent l'arrêter (18/4-9), au grand prêtre (18/20-23), à Pilate (18/33-38, 19/9-11, 19/25-27), à sa mère et au disciple bien aimé (19/26-27) et d'autres paroles qu'il prononce sur la croix (19/28-30).
Plusieurs épisodes de la passion selon saint Jean ont une signification doctrinale, ainsi le coup de lance qui lui perse le coté du Christ et d'où sort du sang et de l'eau qui sont symboles des sacrements. 
La Passion selon saint Jean souligne aussi la parfaite liberté de Jésus, maître des événements. 

 
181

L'arrestation de Jésus

Ayant dit cela, Jésus s'en alla avec ses disciples de l'autre côté du torrent du Cédron. Il y avait là un jardin dans lequel il entra, ainsi que ses disciples.
182Or Judas, qui le livrait, connaissait aussi ce lieu, parce que bien des fois Jésus et ses disciples s'y étaient réunis.
183Judas donc, menant la cohorte et des gardes détachés par les grands prêtres et les Pharisiens, vient là avec des lanternes, des torches et des armes.
184Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui advenir, sortit et leur dit: "Qui cherchez-vous?"
185Ils lui répondirent: "Jésus le Nazôréen." Il leur dit: "C'est moi." Or Judas, qui le livrait, se tenait là, lui aussi, avec eux.
186Quand Jésus leur eut dit: "C'est moi", ils reculèrent et tombèrent à terre.
187De nouveau il leur demanda: "Qui cherchez-vous?" Ils dirent: "Jésus le Nazôréen."
188Jésus répondit: "Je vous ai dit que c'est moi. Si donc c'est moi que vous cherchez, laissez ceux-là s'en aller":
189afin que s'accomplît la parole qu'il avait dite: "Ceux que tu m'as donnés, je n'en ai pas perdu un seul."
1810Alors Simon-Pierre, qui portait un glaive, le tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l'oreille droite. Ce serviteur avait nom Malchus.
1811Jésus dit à Pierre: "Rentre le glaive dans le fourreau. La coupe que m'a donnée le Père, ne la boirai-je pas?"
1812Alors la cohorte, le tribun et les gardes des Juifs saisirent Jésus et le lièrent.

Jésus devant le Grand prêtre

1813Ils le menèrent d'abord chez Anne; c'était en effet le beau-père de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là.
1814Or Caïphe était celui qui avait donné ce conseil aux Juifs: "Il y a intérêt à ce qu'un seul homme meure pour le peuple."
1815Or Simon-Pierre suivait Jésus, ainsi qu'un autre disciple. Ce disciple était connu du grand prêtre et entra avec Jésus dans la cour du grand prêtre,
1816tandis que Pierre se tenait près de la porte, dehors. L'autre disciple, celui qui était connu du grand prêtre, sortit donc et dit un mot à la portière et il fit entrer Pierre.
1817La servante, celle qui gardait la porte, dit alors à Pierre: "N'es-tu pas, toi aussi, des disciples de cet homme?" Lui, dit: "Je n'en suis pas."
1818Les serviteurs et les gardes, qui avaient fait un feu de braise, parce que le temps était froid, se tenaient là et se chauffaient. Pierre aussi se tenait là avec eux et se chauffait.
1819Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine.
1820Jésus lui répondit: "C'est au grand jour que j'ai parlé au monde, j'ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple où tous les Juifs s'assemblent et je n'ai rien dit en secret.
1821Pourquoi m'interroges-tu? Demande à ceux qui ont entendu ce que je leur ai enseigné; eux, ils savent ce que j'ai dit."
1822A ces mots, l'un des gardes, qui se tenait là, donna une gifle à Jésus en disant: "C'est ainsi que tu réponds au grand prêtre?"
1823Jésus lui répondit: "Si j'ai mal parlé, témoigne de ce qui est mal; mais si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu?"
1824Anne l'envoya alors, toujours lié, au grand prêtre, Caïphe.
1825Or Simon-Pierre se tenait là et se chauffait. Ils lui dirent: "N'es-tu pas, toi aussi, de ses disciples?" Lui le nia et dit: "Je n'en suis pas."
1826Un des serviteurs du grand prêtre, un parent de celui à qui Pierre avait tranché l'oreille, dit: "Ne t'ai-je pas vu dans le jardin avec lui?"
1827De nouveau Pierre nia, et aussitôt un coq chanta. 

Jésus devant Pilate

1828Alors ils mènent Jésus de chez Caïphe au prétoire. C'était le matin. Eux-mêmes n'entrèrent pas dans le prétoire, pour ne pas se souiller, mais pour pouvoir manger la Pâque.
1829Pilate sortit donc au-dehors, vers eux, et il dit: "Quelle accusation portez-vous contre cet homme?"
1830Ils lui répondirent: "Si ce n'était pas un malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré."
1831Pilate leur dit: "Prenez-le, vous, et jugez-le selon votre Loi." Les Juifs lui dirent: "Il ne nous est pas permis de mettre quelqu'un à mort":
1832afin que s'accomplît la parole qu'avait dite Jésus, signifiant de quelle mort il devait mourir.
1833Alors Pilate entra de nouveau dans le prétoire; il appela Jésus et dit: "Tu es le roi des Juifs?"
1834Jésus répondit: "Dis-tu cela de toi-même ou d'autres te l'ont-ils dit de moi?"
1835Pilate répondit: "Est-ce que je suis Juif, moi? Ta nation et les grands prêtres t'ont livré à moi. Qu'as-tu fait?"
1836Jésus répondit: "Mon royaume n'est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Mais mon royaume n'est pas d'ici."
1837Pilate lui dit: "Donc tu es roi?" Jésus répondit: "Tu le dis: je suis roi. Je ne suis né, et je ne suis venu dans le monde, que pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix."
1838Pilate lui dit: "Qu'est-ce que la vérité?" Et, sur ce mot, il sortit de nouveau et alla vers les Juifs. Et il leur dit: "Je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.
1839Mais c'est pour vous une coutume que je vous relâche quelqu'un à la Pâque. Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs?"
1840Alors ils vociférèrent de nouveau, disant: "Pas lui, mais Barabbas!" Or Barabbas était un brigand.

191Pilate prit alors Jésus et le fit flageller.
192Les soldats, tressant une couronne avec des épines, la lui posèrent sur la tête, et ils le revêtirent d'un manteau de pourpre;
193et ils s'avançaient vers lui et disaient: "Salut, roi des Juifs!" Et ils lui donnaient des coups.
194De nouveau, Pilate sortit dehors et leur dit: "Voyez, je vous l'amène dehors, pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation."
195Jésus sortit donc dehors, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre; et Pilate leur dit: "Voici l'homme!"
196Lorsqu'ils le virent, les grands prêtres et les gardes vociférèrent, disant: "Crucifie-le! Crucifie-le!" Pilate leur dit: "Prenez-le, vous, et crucifiez-le; car moi, je ne trouve pas en lui de motif de condamnation."
197Les Juifs lui répliquèrent: "Nous avons une Loi et d'après cette Loi il doit mourir, parce qu'il s'est fait Fils de Dieu."
198Lorsque Pilate entendit cette parole, il fut encore plus effrayé.
199Il entra de nouveau dans le prétoire et dit à Jésus: "D'où es-tu?" Mais Jésus ne lui donna pas de réponse.
1910Pilate lui dit donc: "Tu ne me parles pas? Ne sais-tu pas que j'ai pouvoir de te relâcher et que j'ai pouvoir de te crucifier?"
1911Jésus lui répondit: "Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi, si cela ne t'avait été donné d'en haut; c'est pourquoi celui qui m'a livré à toi a un plus grand péché." 

La condamnation à mort de Jésus

1912Dès lors Pilate cherchait à le relâcher. Mais les Juifs vociféraient, disant: "Si tu le relâches, tu n'es pas ami de César: quiconque se fait roi, s'oppose à César."
1913Pilate, entendant ces paroles, amena Jésus dehors et le fit asseoir au tribunal, en un lieu dit le Dallage, en hébreu Gabbatha.
1914Or c'était la Préparation de la Pâque; c'était vers la sixième heure. Il dit aux Juifs: "Voici votre roi."
1915Eux vociférèrent: "A mort! A mort! Crucifie-le!" Pilate leur dit: "Crucifierai-je votre roi?" Les grands prêtres répondirent: "Nous n'avons de roi que César!"
1916Alors il le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus.

Le crucifiement de Jésus

1917Et il sortit, portant sa croix, et vint au lieu dit du Crâne -- ce qui se dit en hébreu Golgotha --
1918où ils le crucifièrent et avec lui deux autres: un de chaque côté et, au milieu, Jésus.
1919Pilate rédigea aussi un écriteau et le fit placer sur la croix. Il y était écrit: "Jésus le Nazôréen, le roi des Juifs."
1920Cet écriteau, beaucoup de Juifs le lurent, car le lieu où Jésus fut mis en croix était proche de la ville, et c'était écrit en hébreu, en latin et en grec.
1921Les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate: "N'écris pas: Le roi des Juifs, mais: Cet homme a dit: Je suis le roi des Juifs."
1922Pilate répondit: "Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit."
1923Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements et firent quatre parts, une part pour chaque soldat, et la tunique. Or la tunique était sans couture, tissée d'une pièce à partir du haut;
1924ils se dirent donc entre eux: "Ne la déchirons pas, mais tirons au sort qui l'aura": afin que l'Ecriture fût accomplie: Ils se sont partagé mes habits, et mon vêtement, ils l'ont tiré au sort. Voilà ce que firent les soldats.

Les dernières paroles de Jésus

1925Or près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala.
1926Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d'elle, le disciple qu'il aimait, dit à sa mère: "Femme, voici ton fils."
1927Puis il dit au disciple: "Voici ta mère." Dès cette heure-là, le disciple l'accueillit comme sienne.
1928Après quoi, sachant que désormais tout était achevé pour que l'Ecriture fût parfaitement accomplie, Jésus dit: "J'ai soif."
1929Un vase était là, rempli de vinaigre. On mit autour d'une branche d'hysope une éponge imbibée de vinaigre et on l'approcha de sa bouche.
1930Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit: "C'est achevé" et, inclinant la tête, il remit l'esprit.

Le coup de lance d'un soldat

1931Comme c'était la Préparation, les Juifs, pour éviter que les corps restent sur la croix durant le sabbat -- car ce sabbat était un grand jour -- , demandèrent à Pilate qu'on leur brisât les jambes et qu'on les enlevât.
1932Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes du premier, puis de l'autre qui avait été crucifié avec lui.
1933Venus à Jésus, quand ils virent était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
1934mais l'un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l'eau.
1935Celui qui a vu rend témoignage -- son témoignage est véritable, et celui-là sait qu'il dit vrai -- pour que vous aussi vous croyiez.
1936Car cela est arrivé afin que l'Ecriture fût accomplie: Pas un os ne lui sera brisé.
1937Et une autre Ecriture dit encore: Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé. 

La mise de Jésus au tombeau

1938Après ces événements, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par peur des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Pilate le permit. Ils vinrent donc et enlevèrent son corps.
1939Nicodème -- celui qui précédemment était venu, de nuit, trouver Jésus -- vint aussi, apportant un mélange de myrrhe et d'aloès, d'environ cent livres.
1940Ils prirent donc le corps de Jésus et le lièrent de linges, avec les aromates, selon le mode de sépulture en usage chez les Juifs.
1941Or il y avait un jardin au lieu où il avait été crucifié, et, dans ce jardin, un tombeau neuf, dans lequel personne n'avait encore été mis.
1942A cause de la Préparation des Juifs, comme le tombeau était proche, c'est là qu'ils déposèrent Jésus.
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