Cotignac Notre-Dame de Grâces


Cotignac 
Notre-Dame de Grâces

Cotignac : NOTRE DAME DE GRACES


Cotignac : NOTRE DAME DE GRACES



Le 10 août 1519, un bûcheron, Jean de la Baume, gravit le mont Verdaille.

Il est seul. Comme d'habitude, il commence sa journée par prier.

A peine s'est-il relevé qu'une nuée lui apparait, montrant la Vierge Marie et l'Enfant Jésus dans ses bras, qu'entourent deux saints (Sainte Catherine et Saint Bernard de Clairvaux) ainsi que l'Archange Saint Michel.

Notre-Dame est debout, les pieds sur un croissant de lune.

Elle s'adresse alors à Jean : « Je suis la Vierge Marie. Allez dire au clergé et aux Consuls de Cotignac de me bâtir ici même une église, sous le vocable de NOTRE-DAME DE GRÂCES et qu'on y vienne en procession pour recevoir les dons que je veux y répandre.»

La vision disparut.

Jean garda d'abord pour lui le message, ce qui lui valut une seconde apparition de la Mère de Dieu.

Le lendemain, 11 août, s'étant rendu au même endroit pour achever sa coupe, il eut la même vision et reçut la même demande.

Cette fois, il  décida  d'en parler et redescendit au village.

Jean était quelqu'un de sérieux et la population et ses édiles croient immédiatement au compte-rendu du pieux bûcheron.

On érigea donc une petite chapelle à l'endroit des apparitions.



Cotignac : NOTRE DAME DE GRACES


On doit à ce sanctuaire de très nombreuses grâces et plusieurs miracles éclatants dont celui de la naissance de Louis XIV. 


Cotignac : NOTRE DAME DE GRACES


Le 27 octobre 1637, tandis qu'il était en prière avec ses confrères dans le chœur, le frère Fiacre eut soudainement une révélation intérieure : la Reine  Anne d'Autriche devait demander publiquement qu'on fit en son nom trois neuvaines de prières à la sainte Vierge, et un fils lui serait donné :
- la première neuvaine à Notre-Dame de Grâces en Provence,
- la seconde à Notre-Dame de Paris, la cathédrale, 
- la troisième à Notre-Dame des Victoires, (église de son couvent)

Six jours plus tard, le 3 novembre vers les 2 heures du matin, le pieux Augustin dans sa cellule est tiré de sa prière par des cris d'enfant. Il se voit devant la Vierge Marie qui lui montre dans ses bras un enfant qui crie : « N'ayez pas peur, dit-Elle, je suis la Mère de Dieu, et l'enfant que vous voyez est le Dauphin que Dieu veut donner à la France ». (Dauphin que la France attend depuis 22 ans)

La vision disparaît, puis se manifeste à nouveau un court moment.

Deux heures plus tard, Marie apparut encore, mais seule, et dit :
« Ne doutez plus, mon enfant de ce que vous avez déclaré à notre confesseur. Pour marquer que je veux qu'on avertisse la Reine de faire trois neuvaines en mon honneur, voilà LA MEME IMAGE qui est à Notre-Dame de Grâces, en Provence et la façon de l'église »
Aussitôt informée, la Reine se mit à croire, en  ces promesses du Ciel transmises par le Frère Fiacre.

Celui-ci avait déjà commencé les trois neuvaines au nom de la Reine.
Celles-ci se terminèrent le 5 décembre suivant, soit précisément neuf mois avant la naissance du futur Roi Louis XIV.


Le frère Fiacre

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Frère Fiacre de Sainte-Marguerite, de son vrai nom Denis Antheaume (né à Marly-la-Ville le 21 février 1609 et mort le 16 février 1684) est un moine français de l'ordre desAugustins Déchaussés.

Après vingt ans de mariage, Louis XIII et Anne d'Autriche n'avaient toujours pas d'enfant et le trône de France n'avait pas d'héritier.

Le 27 octobre 1637, le frère Fiacre reçut une révélation intérieure pendant qu'il priait : la reine Anne d'Autriche devait demander publiquement trois neuvaines de prières en l'honneur de Notre-Dame de Grâces (Cotignac), alors un fils lui serait donné.

Une fois informée, la Reine crut et continua les neuvaines déjà commencées par frère Fiacre le 8 novembre 1637.

Les neuvaines se terminèrent le 5 décembre suivant.

Neuf mois plus tard, le 5 septembre 1638Louis XIV naquit à Saint-Germain-en-Laye.

Suite à ceci, le 10 février 1638Louis XIII décida de consacrer le pays entier à Notre-Dame. C'est le fameux "Vœu de Louis XIII".


Le vœu de Louis XIII

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On appelle vœu de Louis XIII la consécration, le 10 février 1638, de la France à la Vierge Marie par le roi Louis XIII.

Louis XIII a choisi de remercier la Vierge en lui donnant le patronage de la France suite à la grossesse de son épouse Anne d’Autriche après vingt-trois ans de mariage.

L'histoire du Vœu est à replacer dans le contexte précis de la neuvaine de prières que la reine a réalisé pour demander un fils en l'honneur de Notre-Dame de Grâces (Cotignac) suite aux révélations du frère Fiacre, et qui s'est terminé le 5 décembre 1637.

Neuf mois plus tard, le 5 septembre 1638, Louis XIV naît à Saint-Germain en Laye.

En réalité, Louis XIII eut l'intention de prononcer un tel vœu dès 1630 après être tombé très gravement malade lors d'un séjour à Lyon lors de sa campagne militaire en Italie du nord.

Sa guérison ayant été considérée comme un miracle, il aurait alors souhaité en remercier la Vierge Marie, ce qu'il fit presque huit ans plus tard.

La consécration du royaume à la Mère de Dieu est donc plutôt à replacer dans le contexte de la guerre franco-espagnole.

De par le vœu, Louis XIII instaure les processions du 15 août durant lesquels les sujets doivent prier Dieu et la Vierge pour les heureux succès du roi.

En outre, chaque église du royaume se doit, dans la mesure où l'église elle-même n'est pas sous le patronage de la Vierge, de consacrer sa chapelle principale à la Reine des Cieux.

Louis XIII promet enfin d'élever un nouveau maître-autel dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, ainsi que d'offrir un nouveau groupe sculpté à la cathédrale.

Décédé prématurément cinq ans plus tard, le roi n'eut pas le temps de matérialiser la deuxième partie de son vœu concernant Notre-Dame de Paris.

Ce fut son fils Louis XIV qui le réalisa plus de soixante ans après.

De 1708 à 1725, Robert de Cotte remania complètement le chœur de la cathédrale, masquant les ogives par des arcades en plein cintre plus au goût du jour.

De part et d'autre du maître-autel, des statues d'ange en bronze furent placées, ainsi que celles des deux rois, Louis XIII par Guillaume Coustou et Louis XIV sculpté par Antoine Coysevox.

Une superbe pietà de Nicolas Coustou fut placée derrière le maître-autel.

Le jubé fut démoli et les stalles de Charpentier et Dugoulon furent surmontées de huit tableaux dont un seul subsiste actuellement.

C'est à l'occasion de ces travaux que l'on découvrit, dans la fondation de 
l'autel, les quatre pierres du pilier des nautes.

La Révolution détruisit une partie de cet ensemble, dont les reliefs des anges des écoinçons, ainsi que deux statues d'anges en bronze.

Remis en place par la Restauration, l'ensemble, réalisé par Robert de Cotte, fut largement remodelé au XIXe siècle par Eugène Viollet-le-Duc, ce dernier désirant ressusciter la cathédrale du Moyen Âge.
Source


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Texte de Louis XIII
TEXTE DU « VOEU DE LOUIS XIII »,
conçu par le Roi comme un remerciement

A ces causes, nous avons déclaré et nous déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge Marie pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets, et nous avertissons le sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons que tous les ans, fête et jour de l'Assomption, il fasse faire, commémoration de notre présente déclaration à la grand'messe, qui se dira en son église cathédrale, et qu'après les vêpres dudit jour, il soit fait une procession en la dite église, à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines et les corps de ville, avec pareilles cérémonies que celles qui s'observent aux processions générales les plus solennelles ; ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises, tant paroissiales que celles des monastères de la dite ville et faubourg, et en toutes les villes, bourgs et villages du dit diocèse de Paris. Exhortons pareillement les archevêques et évêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales, et autres de leurs diocèses entendant qu'à la dite cérémonie les cours de Parlement et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient présents, et d'avertir tous les peuples d'avoir une dévotion particulière à la Vierge, d'implorer en ce jour sa protection afin que, sous une si puissante patronne, notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de nos ennemis, qu'il jouisse longtemps d'une bonne paix, que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés, car tel est notre plaisir.
« Donné en Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l'an de grâce mil six cent trente-huit, et de notre règne le vingt-huitième »
Signé : LOUI
S

 

La visite de reconnaissance de Louis XIV et d'Anne d'Autriche

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En 1660, Louis XIV effectue un pèlerinage d'action de grâces à Cotignac, en compagnie de sa mère Anne d'Autriche.

La Régente Anne d'Autriche et le Roi Louis XIV, au début de son règne vont avoir l'occasion de venir à Cotignac.

Cette occasion leur fut fournie par la signature du Traité des Pyrénées, réconciliant en 1659 la France et l'Espagne.

Était prévue une rencontre des deux Rois, sur la frontière commune. Ce sera le samedi 21 février que le cortège royal arrivera à Cotignac.

Un seul chemin carrossable atteignait alors le Sanctuaire, depuis la route de Montfort. Encore fallut-il l'élargir.

Ce chemin de Louis XIV, ainsi fut-il baptisé, Louis, la Reine et tout le cortège le suivirent jusqu'à l'escalier qui reçut le même nom.


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Le jeune Roi, qui avait 21 ans, fit don de sa bague en or et d'un cordon bleu : il s'agit d'un long cordon de moire bleu céleste que portaient les membres de l'ordre de chevalerie du St-Esprit.

Louis XIV en était, comme tous les membres de la Famille Royale.

C'est le mois de juin suivant qu'avait lieu le 2e grand événement surnaturel de Cotignac : l'apparition de Saint Joseph.

De retour à Paris, Louis XIV manda bientôt le Frère Fiacre pour aller offrir en son nom à Notre-Dame de Grâces, plusieurs exemplaires dudit Traité des Pyrénées ; ce dont Frère Fiacre s'acquitta en mars 1661, avant de continuer son pèlerinage vers Rome, mandaté cette fois par la Reine Anne.

Celle-ci mourait en 1666.

Un an après, dans le sanctuaire, Louis XIV faisait apposer une plaque à la mémoire de sa mère, rappelant qu'il fut donné à son peuple par les vœux qu'Anne d'Autriche a faits dans cette église. Elle s'y trouve toujours, bien lisible.
 Source

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L'apparition de Saint Joseph

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A Cotignac, le 7 juin 1660, un jeune berger provençal de 22 ans : Gaspard Ricard, conduit son troupeau sur le versant est du Bessillon. Vers une heure de l'après-midi la chaleur est intense.

Assoiffé, il s'allonge sur le sol rocailleux quand soudain un homme d'imposant se tient près de lui et lui montre un rocher en lui disant : "Iéu siéu Joùsè ; enlevo-lou e béuras." C'est-à-dire : "Je suis Joseph, enlève-le et tu boiras."

La pierre est si lourde qu'il faudrait pourtant au moins huit hommes pour la déplacer.

Mais le berger obéit et déplace le rocher.

Il découvre une eau fraîche qui commence à ruisseler.

Il boit aussitôt avec avidité.

Lorsqu'il se relève, l'apparition a déjà disparu.

Il court aussitôt porter la nouvelle au village, et les curieux arrivent. en masse.

Trois heures après l'événement, une eau abondante s'écoule.

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La lettre de Mgr Barthe
"C'est tout ; comme dans l'Evangile, saint Joseph n'est pas bavard. Rien de plus simple, de plus pauvre que cette intervention, qui est, à ma connaissance, la seule apparition de ce genre de saint Joseph dans l'histoire de l'Eglise, sur une terre que s'était réservée Notre-Dame".
(Mgr Barthe, évêque de Fréjus-Toulon, lettre pastorale du 1er février 1971)
Avec une extraordinaire rapidité la nouvelle se répand, les pèlerins se rendent à la fontaine de tous les endroits de la province et des pays environnants, des infirmes et des malades de toutes sortes dont la plupart s'en retournent guéris ou bien consolés dans leurs infirmités.


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Les rassemblements sont considérables et après la construction immédiate d'un oratoire sur le lieu même de l'apparition, une chapelle plus vaste est consacrée en 1663, celle que nous voyons aujourd'hui avec sa poutre de gloire portant le texte du Prophète Isaïe si évocateur en ce lieu :


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"Venez puiser avec joie aux sources du Sauveur"
"Haurietis acquas in gaudio de fontibus Salvatoris"
Cette chapelle fut confiée aux Pères Oratoriens de Notre-Dame de Grâces. Dans la "solitude du Bessillon", ils édifièrent un petit couvent, lieu de retraite, de silence et de prière.

Abandon - deux siècles d'oubli
Vint la révolution. Chapelle et couvent durent être abandonnés, le couvent tomba en ruines, mais la chapelle resta debout et fut toujours entretenue par les soins de la Paroisse et des curés de Cotignac.

Deux à trois fois l'an, elle était ouverte à la dévotion des fidèles et, toujours, le 19 mars, on y venait de Cotignac honorer le grand saint.

Comme disait Mgr Barthe dans cette même lettre citée plus haut : "nous avons sans doute trop oublié le privilège de cette visite du saint Patriarche à l'un des plus humbles enfants de chez nous. Il s'est retranché de nouveau dans son silence, mais la source continue de couler, témoin de son passage. 

Il fut un temps où les pèlerins venaient plus nombreux le prier.

Dans les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses de ce temps, que de leçons pouvons-nous apprendre auprès de saint Joseph le juste, attentif et silencieux bienfaiteur.

Que de grâces nous avons à lui demander pour l'humanité, pour l'Eglise dont il est le Patron, pour notre pays, pour notre diocèse".


Restauration
Le Seigneur entendit la prière de son évêque et fit sonner l'heure de la résurrection de ces lieux.

En l'année sainte 1975, Il ramenait en France les Bénédictines du monastère Saint Benoît de Médéa (Algérie) et, unissant pour notre temps les deux grands témoins de sa paternité, saint Joseph et saint Benoît, Il redonnait vie au sanctuaire du Bessillon.

Attentives aux affinités spirituelles de saint Joseph, chef de la Sainte Famille, et de saint Benoît, patriarche des moines d'Occident, elles les voyaient tous les deux enveloppés d'humble silence en la présence de la Divinité. C'est pourquoi elles voulurent acquérir le sanctuaire de 1663, relever les ruines du Couvent des Oratoriens du XVIIe attenant au sanctuaire qui servirent de point de départ à la construction de leur nouveau monastère. 

La consécration de l'autel eut lieu le 3 décembre 1978.

La providence avait mis sur leur route l'architecte Fernand Pouillon qui proposa de faire gracieusement les plans du monastère et choisit ses meilleurs collaborateurs pour diriger la construction elle-même. 

Ce très grand artiste réussit une œuvre d'une sobre beauté, à la fois originale et traditionnelle, harmonisant à merveille les nouveaux bâtiments à ceux du XVIIe encore debout.

Les Bénédictines, placées désormais sous le double patronage de saint Joseph, Patron de l'Église, et de saint Benoît, Patron de l'Europe, y continuent maintenant leur vie monastique rythmée par la prière liturgique, sept fois par jour, rendant gloire à Dieu et intercédant pour le monde.

Comme contemplatives, elles participent, selon leur vocation, à la nouvelle évangélisation voulue par le Serviteur de Dieu Jean-Paul II.


La joie spirituelle
que vous éprouvez à être totalement consacrées à Jésus-Christ et à l'Église est également ma joie et ma profonde consolation.

Une autre raison vous rend particulièrement chères à mon cœur : vous êtes les filles de saint Benoît et vous vous consacrez à la mission de perpétuer son glorieux message universel de formation chrétienne et religieuse qui, depuis quinze siècles répand son parfum et son énergie dans la monde entier.
Jean-Paul II

Source : Dépliant distribué dans le magasin du monastère.


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La Fontaine Saint Joseph ne s'est jamais tarie, les grâces non plus.

Les Bénédictines disent "A tous ceux qui prient avec foi, Saint Joseph répond avec son cœur de père, il ramène le cœur des enfants vers leurs parents, protège les enfants à naître, réconcilie des frères désunis, rend le goût de vivre".

L'eau de Saint Joseph fait des miracles.

Un boiteux de naissance, originaire d'Avignon, y étant allé, est revenu bien droit et a laissé ses cannes.
Tout le monde boit et emporte de cette eau.


Le sanctuaire
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Le 17 mars 1521, une bulle de Léon X accorde des indulgences aux pèlerins de Cotignac.


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La statue est couronnée en 1938.

En 2005, Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, érige le sanctuaire en basilique.  


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En savoir plus :
http://www.recherchesaintjoseph-cfrdj.com/documents/fiches-de-travail/lieux-de-d%C3%A9votion/
http://www.nd-de-graces.com/
http://gallia-catholica.blogspot.fr/2008/03/le-voeu-de-louis-xiii.html




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 COTIGNAC
- Les apparitions de la Vierge et de Saint Joseph
- Le chemin des pèlerins ND de Grâces
- Le sanctuaire Notre-Dame de Grâces
- Le diorama
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- La Font saint Joseph du Bessillon
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