Christine de Stommelen

Bienheureuse Christine de Stommelen
 


 Christina von Stommeln, Nordportal, Kölner Dom.jpg

 Statue de Christina von Stommeln

(portail nord de la cathédrale de Cologne )

Source photo : https://en.wikipedia.org/wiki/Christina_von_Stommeln


Bienheureuse Christine de Stumbele

Christine Bruzo, (ou Bruso) naquit en 1242, à Stommelen, près de Cologne.
 
Après avoir eue en 1247 — à l’âge de 5 ans — une vision de Jésus Enfant, la bienheureuse Christine, refusa un mariage arrangé et entra dans un couvent de Béguines ; elle avait alors 13 ans.
 
Le béguinage — qui avait eu son origine en Belgique, vers 1170 — était un ensemble de maisonnettes où étaient accueillies les béguines, lesquelles faisaient — temporairement — le vœu de pauvreté, de chasteté et d’obéissance. 
 
Certaines finissaient par sortir et se marier. 
 
Toutefois, pendant leur séjour, elles menaient une vie bien réglée : prière, visites aux malades et assistance aux personnes âgées, n’ayant pas de famille.
 
Ces institutions étaient très nombreuses, au XIIIe siècle, non seulement en Belgique, mais aussi aux Pays-Bas, en Allemagne et en France, où on les retrouve assez nombreuses à Reims, par exemple.
 

 Christ donne une bague à Christina. Les figures brodées sur les gants de soie du sanctuaire de la bienheureuse Christina von Stommeln sont les plus anciennes représentations de Christina (Museum Zitadelle Jülich).

 Source photo : https://de.wikipedia.org/wiki/Christina_von_Stommeln

 
A 15 ans elle reçut les stigmates sur les mains, les pieds et les marques sur le front, de la couronne d’épines.
 
Elle fut très souvent tentée et tourmentée par le démon qui lui suggérait le suicide. 
 
Les signes extérieurs de telles manifestations inquiétèrent fortement les béguines qui finirent par l’éloigner de leur maison.
 
Le 20 décembre 1267 elle fit la connaissance d’un jeune dominicain, Pierre de Dacia († 1289) — disciple d’Albert le Grand — lequel devint bientôt son guide spirituel, et avec lequel elle maintint une relation épistolaire régulière. 
 
Ce même dominicain écrivit une « Vie » de la bienheureuse qui s’arrête à 1286.
 
L’année de la mort de Pierre — 1289 —, les assauts du démon cessèrent et Christine vécut en paix jusqu’en 1312, tout en gardant toujours l’habit des béguines.
 
La grande mystique eut des extases et des apparitions et, depuis 1269 ses stigmates étaient visibles à certaines périodes de l’année.
 


Sanctuaire de Christina von Stommeln dans l'église de la prévôté de St Mariä Himmelfahrt, Jülich

 
 
Éprouvée par une vie de grandes souffrances, toujours supportées généreusement les yeux fixés sur la Croix rédemptrice, elle rendit son âme à Dieu le 6 novembre 1312, à Stommelen, là où elle était née.
 


 Tombe de Christina von Stommeln avec sarcophage et reliquaire. Gravure sur cuivre d'après un dessin de Peter Steinfunder de 1692. La structure en fer forgé a été détruite en 1783 par une voûte de la prévôté de Jülich

 
 
En 1342 — trente années après sa mort —, ses reliques furent transportées à Nideggen et, depuis 1568, celles-ci reposent dans l’église de Jülich.
 
Son culte fut approuvé par le pape Pie X, le 22 août 1908 et sa fête fixée au 6 novembre.
 
 
 


Statue de Christina von Stommeln par Olaf Höhnen

 
 

A l'âge de 10 ans, la Vierge Marie lui annonce qu'elle sera l'épouse de son Fils.
 
La Mère de Dieu intervient également à plusieurs reprises pour la protéger des démons et lui apporter un breuvage guérisseur qui semble plus doux que le miel.






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