Banneux La Vierge des pauvres

Banneux 
La Vierge des pauvres


Banneux : La Vierge des pauvres


Mariette Beco

Mariette BECO est née le 25 mars 1921.

Elle est l'aînée d'une famille modeste de 7 enfants.

Elle habite une maison ouvrière isolée, située en retrait de la route, à l'écart du village de Banneux, en face d'un grand bois de sapins.

Elle a 12 ans lorsque le 15 janvier 1933, au soir d’une journée d’hiver froide et pluvieuse, elle voit par la fenêtre une dame rayonnante près de la barrière qui conduit sur la route.

Plutôt sauvageonne et peu portée à la dévotion elle n’en dit pas moins à ses parents qu’elle a vu la Vierge. Ceux-ci la traitent de ‘sotte’.

Mariette Beco s'est mariée et a mené une vie familiale ordinaire, dans la plus grande discrétion possible et refusant tout ce qui pouvait attirer l’attention sur elle-même.

Si elle visitait fréquemment la source et la chapelle des apparitions, c'était incognito.

En 2008, à l’occasion des cérémonies du 75ème anniversaire des Apparitions, elle chargea le chapelain du sanctuaire d’exprimer une dernière parole : 

« Je n’étais qu’un facteur chargé de remettre un message. Une fois le message remis, le facteur cesse d’avoir de l’importance ».
Elle décédée le 2 décembre 2011, dans un home pour personnes âgées, près du sanctuaire.


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Les apparitions 

Le soir du dimanche 15 janvier 1933, Notre-Dame apparaît pour la première fois dans le jardin de la petite maison. Elle appelle Mariette par une signe de la main, mais la maman de Mariette lui défend de sortir.

Le mercredi 18 janvier à 19h, Mariette est dans le jardin et prie à genoux. Tout à coup, Mariette quitte le jardin et s'engage sur la route où l'appelle la Dame.
A deux reprises sur le chemin, elle tombe à genoux. Une troisième fois, elle se met à genoux près du fossé, devant une " flaque " d'eau provenant d'une source.
La Dame lui parle : " Poussez vos mains dans l'eau ." Mariette le fait et répète ce que la Dame lui dit : " Cette source est réservée pour moi. Bonsoir, au revoir."

Jeudi 19 janvier, le temps est très mauvais. Mariette est à genoux dans le sentier. La Dame apparaît. Mariette lui demande : " Qui êtes-vous, belle Dame ? " " Je suis la Vierge des Pauvres. " La Vierge conduit l'enfant par le chemin jusqu'à la source. Mariette interroge encore : " Belle Dame, vous m'avez dit hier : cette source est réservée pour moi. Pourquoi pour moi ? " Mariette se désigne, croyant que la source est pour elle. Avec un sourire, la Vierge répond : " Cette source est réservée pour toutes les Nations ... pour soulager les malades. " " Merci, merci " dit Mariette. La Vierge ajoute : " Je prierai pour toi. Au revoir."

Le vendredi 20 janvier, Mariette reste au lit toute la journée : elle a mal dormi. A 18H45, elle se réveille, s'habille et sort. Quand la Vierge apparaît, Mariette s'écrie : " Oh, la voici." Puis elle demande : " Que désirez-vous ma belle Dame ? " Souriante, la Vierge répond : " Je désirerais une petite chapelle."
La Vierge étend ses mains et de la main droite bénit l'enfant.
Suivent trois semaines de grand calme. La Vierge interrompt ses visites. Mariette, cependant, reste fidèle : chaque jour à 19H, elle prie dans le jardin.

Samedi 11 février, de nouveau, Mariette est entraînée sur la route. L'enfant s'agenouille deux fois, trempe ses mains dans l'eau à la source et fait un signe de croix. Elle se lève brusquement, court vers la maison et pleure. Elle ne comprend pas ce que la Vierge lui a dit : " Je viens soulager la souffrance." Elle ne comprend pas le mot " soulager ." Mais elle sait que c'est quelque chose de bon, puisque la Vierge a souri. Trois jours se passent.

Le soir du mercredi 15 février, la Vierge apparaît pour la sixième fois. Mariette transmet la demande de l'abbé Jamin : " Sainte Vierge, Monsieur le Chapelain m'a dit de vous demander un signe." La Vierge répond : " Croyez en moi, je croirai en vous." Elle ajoute pour Mariette : " Priez beaucoup. Au revoir." La Vierge confie un secret à l'enfant.

Le 20 février, Mariette est à nouveau à genoux dans la neige, bravant le froid. Soudain, elle prie plus haut et plus vite. Elle quitte le jardin, s'agenouille deux fois sur la route puis à la source où elle prie et pleure " parce que Marie s'en va trop vite." La Vierge souriante comme à l'ordinaire, lui dit : "Ma chère enfant, priez beaucoup." Après quoi, elle cesse de sourire et ajoute, avant de partir et d'une voix plus grave : "au revoir."

Mariette attend dix jours avant de revoir la Vierge une dernière fois. Elle apparaît le jeudi 2 mars. Il pleut à torrent depuis 15h. Elle sort à 19h. Elle en est au troisième chapelet quand il cesse subitement de pleuvoir. Elle se tait, étend les bras, se lève, fait un pas, s'agenouille. Dans la maison, après bien des pleurs, Mariette livre le message confié par Marie : " Je suis la Mère du Sauveur Mère de Dieu. Priez beaucoup."Avant de la quitter, la Vierge lui a imposé les mains en disant : " Adieu."

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D’abord ridiculisée, Mariette est au fil des jours interrogée de plus en plus rigoureusement par l’abbé Louis Jamin (1898-1961), chapelain de Banneux.

Elle rapporte chaque fois ce qu’elle a vu et ce que la Dame lui a dit.

Sa sincérité ne fait aucun doute.

Plusieurs personnes -curieux, sympathisants et sceptiques- l’accompagnent durant la deuxième série d’apparitions (11 février au 2 mars).

Ils ne voient rien sinon les traits transfigurés de Mariette qui dit son chapelet et semble en conversation avec quelqu’un.

Suite à la demande explicite de la 'Vierge des Pauvres’ (apparition du 20 janvier) une petite chapelle est érigée et inaugurée le 15 août 1933.

 

Examen et enquête

Un hémiplégique sceptique, Ernest Boutet, est guéri après avoir pris de l'eau à la source (fin mars 1933).

Étant donné l’afflux grandissant des visiteurs une enquête canonique diocésaine est ordonnée.

Les faits, les déclarations de Mariette et les procès verbaux de l’abbé Jamin sont examinés entre 1935 et 1937 par une commission canonique épiscopale.

Des groupes de malades arrivant en pèlerinage, une esplanade est créée en 1939.

La guérison complète d'une religieuse de Liège, Sœur Lutgarde, qui, souffrant d'une décalcification des os prononcée et irréversible, avait absorbé quotidiennement de l'eau de Banneux est déclarée 'inexplicable' par les médecins qui la soignent (juin 1937).

C'est le premier 'miracle' reconnu.

Comme, de plus, la première commission n’exprime aucun doute quant'à la sincérité de la voyante, l'évêque de Liège Louis-Joseph Kerkhofs autorise la vénération de Notre-Dame de Banneux (19 mars 1942).

Des triduums pour malades sont organisés.

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Une seconde commission diocésaine (mai 1942 à février 1945) conclut au caractère surnaturel de ce qui s’est passé à Banneux.

Le 22 août 1949 L’évêque Louis-Joseph Kerkhofs reconnaît alors officiellement la ‘réalité des faits’.

Après quoi en 1952 la reconnaissance officielle de l’Église a suivi.

Le 14 août 1956, la statue de Notre-Dame de Banneux est solennellement couronnée par Mgr Efrem Forni, nonce apostolique en Belgique.

Vénération et culte marial

Le nombre de pèlerins, surtout des groupes de malades, augmente rapidement, venant de Belgique et des pays voisins.

Des sanctuaires ‘Notre-Dame de Banneux’ sont érigés a Rome (1952), au Rwanda (1952), Vandœuvre-lès-Nancy (1953), Londres (1954), Laneuville-à-Bayard (1954), Marbache (1955), Issy-les-Moulineaux (1955), Kisantu (1960), etc.

Un institut séculier est fondé en 1954 : les ‘Servantes de la Vierge des pauvres’.

En 1958 l’ensemble monumental de la ‘Source’ est inauguré.

En 1959 Banneux enregistre son millionième pèlerin.

Depuis lors Banneux-Notre-Dame est fréquenté annuellement par environ 700.000 visiteurs ou pèlerins. Quelque 10000 d’entre eux sont des malades.

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En 1985, le pape Jean-Paul II visite Banneux.

Chaque jour (durant la saison d’avril à octobre) y sont organisés plusieurs célébrations eucharistiques, la bénédiction de malade, l'adoration silencieuse, des activités sont aussi organisées pour les enfants et les jeunes.

Source :

Le site internet du sanctuaire : http://www.banneux-nd.be/

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Dans la matinée du vendredi 2 décembre 2011, Mariette Beco, à qui la Vierge Marie est apparue à huit reprises du 15 janvier au 2 mars 1933, s’est éteinte à l’âge de 90 ans dans la maison de repos Home de la Vierge des Pauvres à Banneux.


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Banneux (Belgique)

- Mariette Beco et les apparitions
- La chapelle des apparitions
- La maison Beco
- La source
- Les cierges
- L'esplanade, la Vierge qui bénit
- La chapelle du Saint Sacrement
- La chapelle de la Croix
- L'église de la Vierge des Pauvres
- Le chemin de croix
- Le chemin des 7 douleurs de la Vierge
- La chapelle saint Michel
- L'allée saint Gabriel
- Salle de projection - abri du curé d'Ars - chapelle du message -
chapelle Marie Médiatrice - chapelle Saint François d'Assise - chapelle des servites - chapelle saint Ignace - Statue saint Alphonse de Liguori - Statue saint Louis-Marie Grignion de Montfort - chapelle de l'annonciation - le pavillon Missio - la Shabann

 

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