Anglet Notre-dame du Refuge


Anglet 
Notre-dame du Refuge

Anglet : Notre-Dame du Refuge

Anglet : Notre-Dame du Refuge

Merci ma sœur pour votre accueil chaleureux.
Quel plaisir pour moi de vous écouter raconter l'histoire de Notre-Dame du Refuge et de la chapelle (chemins de croix etc...).
Quelle joie de discuter ensemble de la foi.


Un jour, le service d'une malade l'appelle à Latchague, à Anglet.
Le père de la malade, Mr Moulia, le voyant triste et étant au courant de ses préoccupations, l'invite à visiter le domaine voisin dénommé "Châteauneuf" qui est en vente.
L'abbé visite le domaine sans enthousiasme car il ne possède rien et la maison est estimé à 45 000 francs.
A la dernière chambre, il remarque un tableau de sainte Marie-Madeleine, qui à l'époque était la patronne des prosituées. L'abbé en fut bouleversé.
Sa résolution est prise, c'est ici qu'il doit établir son œuvre. Le 24 novembre 1838, il signe le contrat qui le rend propriétaire de la maison Châteauneuf, appelée désormais "Notre-Dame du Refuge" car Marie sera la Mère de tous les jeunes accueillis en ce lieu.
Les repenties et leurs éducatrices viennent s'y installer le 8 juin 1839.

Les Servantes de Marie
L'abbé Cestac part à Bétharram où son ami, Michel Garicoïts vient de fonder la congrégation des prêtres du Sacré-Cœur.
L'abbé Cestac prie dans le sanctuaire dédié à Notre-Dame pendant 3 jours. Son inspiration ne viendra que le mercredi, jour consacré à saint Joseph.
Il rédige alors le premier texte des Constitutions.
L'évêque les approuve, et le 6 janvier 1842, anniversaire de la naissance et du baptême de l'abbé Cestac, il vient à Notre-Dame du Refuge pour recevoir les vœux des 14 premières "Servantes de Marie", dont 8 sont originaires de Bayonne.
Parmi les premières religieuses figurent :
- Elise, sœur de l'abbé Cestac qui est associée à son œuvre depuis longtemps,
- Gracieuse Bondin, ouvrière de la première heure au service des prostituées, et première supérieure générale de la Congrégation.
Notre-Dame du Refuge devient la Maison Mère de la Congrégation des Servantes de Marie le 6 janvier 1842.

Religieuses et jeunes filles partagent une même vie de prière et de travail.
Avec les conseils avisés du Père Cestac qui se forme aux techniques de l'agriculture, ces jeunes femmes vont transformer les terres arides qui environnent la maison d'origine, en champs fertiles, capables de nourrir la nouvelle famille.

Communauté des Servantes de Marie :
36, Promenade de la Barre 64600 ANGLET
Tel : 05.59.03.99.52
Mail : notredamedurefuge@gmail.com
Visite libre (chapelle et stèles) ou
Visite guidée sur demande de 14h à 18h, durée 1h30
Le blog de Notre-Dame du Refuge : http://notredamerefuge.over-blog.com/

La chapelle Notre-Dame du Refuge
Source : Le dépliant de Notre-Dame du Refuge (qui est distribué dans la chapelle)
  
Anglet : Notre-Dame du Refuge

La chapelle a été construite selon les plans du Père Bourdenne, prêtre du Sacré Cœur de Bétharram.
La chapelle actuelle fut consacrée en 1886 par Mgr Ducellier, Évêque de Bayonne.
La façade
Au-dessus du fronton, une statue de Marie, "Vierge Immaculée", rappelle qu'Elle veille sur tout le domaine.
La façade s'orne de 5 statues :

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- Au centre le Sacré-Cœur de Jésus qui enseigne,
- De chaque côté les Évangélistes avec leur symbole : Matthieu et l'homme, Marc et le lion, Luc et le bœuf, Jean et l'aigle.
Le tympan du portail représente Marie dans le mystère de son Assomption.

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Ces sculptures proviennent des ateliers Saint Hilaire de Poitiers.

L'intérieur
Les restaurations de 1956 et 1968 l'ont bien modifié.
Les tribunes, le dallage des nefs, le chœur en marbre, l'autel en marbre du Portugal sont de cette époque.
La croix, les chandeliers en bronze doré et la porte du tabernacle signés : Ph. Kaepelin de Vanves, sont aussi de 1968.
La statue de Marie

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Marie est invoquée sous le vocable de Notre-Dame du Refuge.
La statue qui préside depuis l'origine, l'œuvre du Père Cestac la représente comme Mère, l'Enfant dans ses bras et comme Reine avec couronne et sceptre.
L'arcade centrale
Cette arcade et ses piliers sont en pierre de Bidache.
Autour de la Vierge du médaillon on peut lire :
"Guvernabat creditam sibi Domum" (Elle gouverne la maison qui lui est confiée). Ces mots traduisent bien le rôle de Marie dans cette maison.
Des deux côtés du médaillon, des symboles bibliques.
Comme une louange litanique : Marie, Tour de David, Fontaine d'eau vive, Maison d'or, Étoile du matin, Lys entre les épines, Priez pour nous !
La décoration du chœur

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La décoration de la voûte avec ses 8 rinceaux, ses arcs et ses pilastres ainsi que les colonnes de l'arcade est de Jules Pierre Mauméjean et date de 1875.
Les tableaux de fond représentent :

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- Au centre le "Couronnement de Marie",
- A gauche "La Sainte Famille",
- A droite "Jésus chez Marthe et Marie de Béthanie".
Ils sont dus conjointement à Jules Pierre Mauméjean et à l'Abbé Xavier Montaut.
Les peintures du chœur ont été restaurées en 1991 et 2002.
La figuration de Marie dans la mandorle centrale évoque sont entrée dans la Gloire de la Sainte Trinité :

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"Je la vois, associée aux trois personnes divines dans l'œuvre de la Rédemption des hommes, tout embrasée d'amour pour leur salut, et chargée d'en faire d'autres Jésus ; et par cet enfantement continuel, toujours occupée de nous comme la meilleure des mères." (1859 - L.E. Cestac)
Les chemins de croix

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Deux belles œuvres en céramique, réalisées par Sœur Marie de l'Eucharistie (Servante de Marie) datent de la Restauration de 1968.

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Les vitraux
Nef de gauche :

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La "Rosace du Rosaire" signée Xavier Montaut date de 1886.
L'autre vitrail évoque la naissance de la Congrégation des Servantes de Marie.
Nef de droite :

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La "Rosace de la Piéta" avec les 14 stations du chemin de croix, date de 1932. Elle est signée Mauméjean Frères.
Dans l'autre vitrail, le Père Cestac présente les diverses branches de son œuvre à l'Évêque de Bayonne.
Nef centrale :
A gauche :
- La légende de N.D. de Bétharram, Jésus à Nazareth, Jésus au jardin des oliviers, Jésus rencontre sa mère sur le chemin du calvaire.
A droite :
- La légende de N.D. de Bétharram, Pentecôte, Ascension de Jésus, La résurrection.

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Ces livres sont en vente dans la chapelle.

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Les stèles modernes

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Les stèles modernes en acier et terre cuite ont été sculptées par Jean Boutin de Ciboure.

Le musée Louis Edouard Cestac
Il faut prendre rendez-vous pour visiter le musée.
La tombe de Louis Edouard Cestac

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Elle se trouve dans le jardin.

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Elise Cestac

Louis-Edouard Cestac

Louis-Edouard Cestac
Elise Cestac



Louis-Edouard Cestac

Le couvent des Bernardines



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